Pour ce FESPACO 2021, après le Cameroun, la Côte d’Ivoire, nous mettons le cap sur le Togo précisément au studio de Madame Kossa Lelly Anité GBOUHI , une cinéaste. En plus de ses triples casquettes (scripte de plateau, scénariste et réalisatrice) elle est aussi déléguée du FESDOB (festival de film documentaire de la ville de « Blitta »). A tout seigneur , tout honneur donc, nous laissons le soin à notre invitée de nous faire découvrir le FESDOB.

Kossa Lelly Anité GBOUHI : Le FESDOB existe depuis 2011. La prochaine édition, c’est-à-dire, la 8ème  se tiendra du 5 au 9 avril 2022. Probablement,  la prochaine édition sera lancée en Janvier 2022.

Financé de part et d’autres par des subventions privées et publiques, le FESDOB bénéficie également de l’apport de l’Association Terre des Arts et de la Culture (ATAC).

Qui peut participer au Festival ?

Peuvent participer au Festival, les détenteurs d’un film documentaire, de documentaire court et/ou long métrage âgé au maximum de 02 ans à la date de l’appel à candidature.

Quel est la plus haute distinction de ce festival ?

C’est le prix de l’intégration sous régionale.



Quelles sont vos attentes vis-à-vis d la 27è édition FESPACO ?

Kossa Lelly ANITE GBOUHI : Cinéaste Déléguée du FESDOB (Togo)

Cette année au FESPACO,  je m’attends  à de belles rencontres; rencontrer des délégués de festivals en particulier,  de festivals documentaires, à rencontrer des partenaires financiers et techniques et tisser des relations pour des collaborations futures. Et ce qui me tient à cœur, situation oblige, c’est  le respect des mesures barrières. C’est vrai que nous sommes dans une situation particulière et il faudrait que chacun soit responsable de lui-même et de ceux qui sont autour de lui. Que nous puissions toutes et tous respecter les mesures barrières. Voilà un peu ce à quoi je m’attends.  Pour cette édition du FESPACO, en tant que femme cinéaste, j’espère vivement qu’une femme remporte l’Etalon d’Or du Yennenga. Je le dis non pas parce qu’elle est femme, mais parce que son film aurait les qualités techniques et artistiques nécessaires. En tout cas, même si ce n’est pas à cette édition,  dans les éditions futures, il faut qu ‘une femme se l’arrache.

Voici mes attentes du fond du cœur et je voudrais annoncer que nous les cinéastes Togolais, sommes prêts  et mobilisés; nous arrivons en grand convoi. Donc à très bientôt pour le FESPACO !!!

La rédaction

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