La 27ème édition du Fespaco, c‘est dans quelques jours plus précisément dans moins de deux mois. Initialement prévu du 27 février au 6 mars 2021, le festival avait été reporté pour cause de Covid-19. Il se tiendra finalement du 16 au 23 octobre 2021 dans la capitale burkinabè.
« Cinéma d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis », c‘est le thème autour du duquel réfléchiront les festivaliers penant cette 27ème édition panafricaine du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Malgré le contexte sanitaire et sécuritaire, les professionnels du 7ème art ont bon espoir que ce festival ne sera guère un festival au rabais et que tout sera mis en œuvre pour que la 27è édition soit toujours cet événementiel qui rassemble, le maillon fédérateur et catalyseur dans l’arène cinématographique mondiale. Ils n’ont pas d’ailleurs manqué de formuler leurs préoccupations et leurs attentes pour cette 27ème biennale du cinéma.
Ainsi donc commence la première partie de notre série de reportage sur le 27ème clap du Fespaco avec quelques professionnels du Burkina et de la sous- région.
Arice SIAPI : Réalisatrice – Productrice.
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L’édition du FESPACO qui arrive est un grand soulagement pour tout ceux qui aime le cinéma d’Afrique. Malgré le contexte sanitaire assez mitigé, le FESPACO aura forcement une autre couleur différente des couleurs d’antan. il a été repoussé de mars à octobre peut être parce que on se disait que la maladie allait s’estomper. Malheureusement elle s’est diversifiée si on peut le dire comme ça il y a eut des variantes à tell enseigne que maintenant l’on ne sait plus à quel saint se vouer. Quand on connait l’historique de la maladie, on se rend bien compte que les premiers cas qui sont arrivés en Afrique ont voyagé par avion. C’est le moyen de transport par excellence aussi du Fespaco. 
C’est-à-dire que l’avion va arriver transportant les festivaliers, transportant les matériaux mais aussi le virus avec probablement un nouveau variant. Donc, il serait vraiment souhaitable que les mesures barrières soient respectées le plus scrupuleusement possible parce que c’est la chose qui, pour l’instant permet qu’on ne soit pas contaminé. Donc c’est très important que ces mesures soient respectées parce qu’on parle évidement de vaccin et on sait très bien à travers les médias que ce n’est pas à 100% efficace. Donc les mesures barrières (les savons, les bavettes…) sont très recommandées pour que ce FESPACO
Qu’est ce que SIAPI prépare pour ce fespaco ?
Pour le FESPACO, je suis à l’étape de la curiosité . C’est vrai qu’on a des projets, mais c’est la curiosité. On va voir, on prépare l’accueil des gens, on prépare la rencontre, on prépare les échanges fructueux qu’il y aura, c’est beaucoup plus ca qu’il y aura.
Mais pour tous ceux là qui sont au Cameroun qui ont peur de venir à cause de la covid, qui ont peur de venir a cause du terrorisme, un mot à leur endroit.
Pas seulement au Cameroun, tous ceux qui sont dans le monde entier. Non, franchement, les autorités ici mettent tout ce qui est en œuvre pour que ca se passe bien. Par contre il faut que les gens dans leur pays, qu’ils essayent de faire le test, je n’irai pas jusqu’à dire le vaccin. C’est libre à chacun ; mais qu’ils fassent des tests et qu’ils s’assurent qu’ils sont en bonne santé et qu’ils ne viendront pas mettre les autres en danger. C’est tout, mais sinon franchement tout le monde sera chez lui à Ouaga.
Propos recueillis par Patrick COULIDIATY
