Festival Africajarc : retour sur les moments forts de la 21 ème édition

Festival Africajarc : retour sur les moments forts de la 21 ème édition

Les lampions se sont éteints sur le festival Africajarc. Débuté le 18 juillet 2019 dernier, le festival a en effet fin le dimanche dernier. Revivons les temps forts de ce festival et quelques grands moments du dernier jour du Festival.

Par Paule Arlette BROSSARD

Compétition court métrage

Sur les 9 films soumis à l’appréciation du jury professionnel, Jebel Banat de Sharine Atif, remporte cette année le prix Africajarc du meilleur film. Ce film égyptien réalisé en 2018 raconte l’histoire de deux sœurs bédouines qui entreprennent un voyage vers la liberté afin d’échapper à un mariage forcé. Le prix de la meilleure interprétation revient à Grayaa Mohamed Hessin dans Brotherhood de Meryem Joobeur. L’acteur a séduit par son jeu, la force qu’il dégage, a expliqué Rabah Slimani, un membre du jury.

Il y avait également le jury de jeune qui lui, a décerné le prix du meilleur film a Black Mamba, séduits pas le thème de droits des femmes et le traitement fait.

Le Tremplin

Compétition de prestations de groupes de la région Occitanie. Trois groupes étaient en lice. Il s’agit du groupe  “Xipili & The Rayers”, un groupe composé de 4 artistes qui font de la musique  aux influences sénégalaises et européennes, du groupe KB KISS, un duo de reggae franco-ivoirien et  celui de Massa Deme qui a distillé  de la variété blues, jazz, folk, rock, funk, afro­beat aux influences mandingues.

Le vainqueur des trois est KB KISS qui sera sur scène en première partie d’une tête d’affiche l’année prochaine à la 22ème édition.

La grande scène

Djeli Moussa Condé, de la Guinée était en première partie avec ces sonorités afro pop, une musique métissée qui a séduit le public. A leur suite, le mercure est monté avec le groupe Zimbabween Mokoomba. Quelle voix, quelle énergie communicative ! de véritables bêtes de scène qui ont emporté le public dans ses rythmes électriques et électrisantes. Le rythme fut maintenu avec la prestation de Mamadou Diabaté et percussion Mania du Burkina Faso, l’un des meilleurs balafonistes d’Afrique.

En invitant son frère Seydou Diabaté sur scène,  le public a assisté à un battle de balafon atypique et unique qui force l’admiration. C’était une expression joyeuse, énergique, une explosion de talent de ces maîtres du balafon ! Avant la fin du concert l’équipe d’organisation du festival Africajarc a remercié les différentes équipes et partenaires ayant contribués à la réussite de cette édition. Elle a donné rendez- vous en 2020 pour la 22 édition.

Le marché

A la fin du concert, les exposants installés dans les rues de Cajarc pour vendre les produits  Africains de tout genre, étaient en démontage de leur stand. Ils sont ravis d’avoir participé à ce festival pur avoir réussi à tirer leur épingle du jeu. Par contre certains reconnaissent que par rapport à l’édition précédente, les affaires étaient moins bonnes.

Africajarc, c’est également des stages de danse et de percussion.

Le compatriote Boukary Séré alias Boukson a donné des cours étalés sur trois jours, du vendredi au dimanche à destination de débutants et de niveau avancé. Ce professionnel de la danse afro-contemporaine a fait ses armes à l’INAFAC et au CDC la Termitière à Ouagadougou. Il était aussi à l’école des sables de l’immense Germaine Acogny.

Le festival, c’est également la gastronomie Africaine et antillaise pour régaler les papilles et découvrir des goûts d’ailleurs. Des restaurants se sont installés pendant 4 jours dans un décor et une ambiance propre à chaque spécialité.

Le festival Africajarc est ouvert aux artistes du continent Africain ou afro influencés, l’un des plus grands de l’Hexagone.africjarc_Program

Bye bye à cette 21 ème édition, rendez-vous en juillet en 2020 !

Découvrir tout le programme

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