L’Ambassade de France au Burkina Faso a procédé ce 19 octobre 2018 à l’inauguration officielle de la ruche ou la maison des jeunes talents du Burkina Faso. L’occasion a été donnée à la diplomatie burkinabè et française de raviver la flamme de la Coopération franco-burkinabè.
En novembre dernier, le Président Français Emmanuel MACRON avait émis le souhait de créer une maison de la Jeunesse et de l’Innovation au Burkina Faso. Aujourd’hui c’est chose faite puisque c’est le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean Yves Le Drian en compagnie de son homologue burkinabé Alpha Barry qui a procédé ce 19 Octobre 2018 à l’inauguration de cette Maison baptisée la “RUCHE”, dédiée aux jeunes talents.
Mais bien avant l’évènement, la presse burkinabè a été invitée à Bravia Hôtel pour un petit déjeuner de presse informel, en présence de quatre journalistes français. Il s’agit de Madame Valérie CROVA, Grand reporter, Radio France/ France culture – service international, M. Joseph SCHMIDT, journaliste AFP, M. Antoine Malo, journaliste au Journal du Dimanche (JDD) et M. CHATELOT, journaliste à “Le Monde Afrique”.
C’est donc dans une ambiance festive, conviviale et en présence d’un parterre d’invités, du monde estudiantin, de femmes et d’hommes scientifiques et du Maire central de Ouagadougou, Armand BEWINDE que s’est déroulée la cérémonie d’inauguration.
Le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et son hôte Alpha BARRY ont procédé à La coupure du Ruban symbolique et au dévoilement de la plaque inaugurale aux environs de 12h 30. La délégation officielle a ensuite eu droit à une visite guidée des lieux et de la présentation de Géneviève ZAVET, Lauréate du concours international “Ma thèse en 180 secondes”.
Lancé le 09 juillet 2018 par Xavier Lapeyre De Cabanes, Ambassadeur de France au Burkina Faso, le projet « La ruche » ou la Maison des jeunes Talents est situé en bordure du boulevard de l’indépendance au cœur de la capitale burkinabè. Cette inauguration vient concrétiser la promesse du chef de l’Etat français Emmanuel Macron, une promesse qui avait été faite lors de sa visite d’État en novembre 2017 à Ouagadougou. Première du genre en Afrique Francophone, la ruche se veut être un lieu de rencontre de jeunes talents, de différents acteurs et opérateurs économiques, de jeunes Français et burkinabé autour de projets porteurs, innovants, créatifs et d’enjeux communs.
Pour le chef de la diplomatie burkinabè, cette deuxième visite de son Excellence Jean-Yves Le Drian est révélatrice de la dynamique coopération entre le Burkina et la France. Le Ministre Alpha BARRY a saisi l’occasion pour remercier au nom du gouvernement burkinabè, la République Française pour son soutien multiforme dans la lutte contre le terrorisme au Burkina. ” Merci à la France, la France qui intervient au Burkina Faso dans divers domaines comme celui du domaine militaire “, a insisté Alpha BARRY.
L’idée de nommer cet espace de travail la “RUCHE” fait allusion à la ruche d’abeilles pleine de bourdonnements. “Nous avons décidé de nommer ce nouvel espace collectif la “RUCHE” par son bourdonnement d’idées et de projets au service des start-ups, un lieu de gestation pour l’éclosion d’un essaim de jeunes talents du Burkina Faso”, précise Jean-Yves Le Drian. Pour le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, cet espace “doit faciliter les rencontres entre les organismes de recherche, les entreprises, les associations, mais aussi les étudiants, les innovateurs, les incubateurs, les financeurs et les artistes parce que la France croit à la jeunesse burkinabé et le démontre en mettant en œuvre ce lieu de création du Burkina de demain”, a-t-il poursuivi.
Pour le maire de la ville de Ouagadougou, “c’est un sentiment de satisfaction et de reconnaissance envers la France qui avait promis de construire une structure dédiée à la jeunesse pour l’innovation et la création. C’est une infrastructure de plus qui vient enrichir notre plateforme éducative et d’innovation dans la ville de Ouagadougou”, s’est réjoui le maire de Ouagadougou, Armand BEWINDE.
Fatim BARRO
Leave a comment