L’actualité au Burkina Faso en ce mois d’octobre qui s’annonce est sans contexte la rentrée scolaire 2024-2025. A l’instar de plusieurs pays de la sous région, le Burkina Faso prépare la reprise officielle des classes pour le 1er octobre 2024. Timidement mais sûrement, les parents d’élèves s’activent pour une rentrée scolaire bien réussie. C’est du moins ce que nous confirme ce micro -trottoir réalisé ce 27 septembre 2024 à Koudougou, dans la ville du cavalier rouge.
Le constat n’est plus nouveau. Les difficultés et le casse-tête des parents d’élèves en ce mois de préparatifs de rentrées sont récurrentes. A la limite, elles apparaissent finalement comme des cas isolés et sans aucune perspective de solutionnement. Frais de scolarités, tenues et fournitures scolaires et problèmes de places dans les établissements d’accueil tels sont entre autres les difficultés qui perturbent annuellement la quiétude des parents d’élèves. C’es le cas de Issa YAGO enseignant à la retraite et résidant à Koudougou. Comme tout parent d’élèves, le vieil homme a fait le marché ce 26 septembre 2024. Tout déplorant la cherté de la scolarité, Issa YAGO évoque également la question sécuritaire. Lire notre vidéo ci-dessous :
“Comme vous le constatez, chacun s’attèle à donner un petit sac ou un petit cahier à son enfant malgré les difficultés. Mais on essaie de surpasser ça parce que ce ne sont pas les priorités du moment. Il y a la sécurité qui est pour nous la réelle priorité. Aujourd’hui, plusieurs écoles sont encore sous paillotte et certaines mêmes sont fermées”, a -t-il soutenu.
Mais pour Madame Chiabi la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce difficile. “cette année, tout est cher., cahiers, sacs…. ”, nous dit-elle en détournant son regard. Si les clients n’ont pas le sourire aux lèvres comme d’habitude, le commerçant lui, se frotte les mains. Entre plusieurs va-et-vient dans sa boutique, Notre vendeur nous écoute à peine.
En bon marketeur, il oriente, questionne et aide ses clients à trouver les produits de leurs choix. Dans cette ambiance donc, pas question de nous répondre. Mais avec insistance, nous avons réussi à lui arracher quelques mots. “Ici, je vends des vêtements et des fourniture scolaires. En plus, mes articles ne sont pas si chers que ça. Tout dépend de la qualité”, nous a t-il fait comprendre.
Mais qu’à cela ne tienne, l’Etat à travers l’inspection générale des prix devra être encore regardant sur la flambée des prix à tous les niveaux aussi bien au niveau des frais de scolarité que sur le cout des fournitures scolaires.
Patrick COULIDIATY
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