Maïmouna N’Diaye de retour de Cannes « L’IF lui consacre une soirée d’hommage »

Maïmouna N’Diaye de retour de Cannes « L’IF lui consacre une soirée d’hommage »

S’il y a une comédienne qui fait revenir le nom du Burkina Faso sur les lèvres après la 26 ème édition du Fespaco, c’est entre autres, Maïmouna N’Diaye. Aujourd’hui, c’est la comédienne dont  la “Moyenne” dépasserait le “total”. Il serait même un euphémisme de parler de talentueuse actrice au regard de ses nombreuses distinctions notamment au FESPACO 2017 où elle a raflé de nombreux prix dans le film “L’œil du Cyclone” du réalisateur Sékou TRAORE. A la 72e édition du Festival de Cannes, la comédienne Franco-guinéenne qui a fait du Burkina son pays d’adoption fait encore parler d’elle avec son admission en qualité de membre du jury au sein de ce prestigieux festival international.

Une salle au 1/1000è pleine à craquer : où sont donc passés nos femmes et nos hommes du cinéma ?

C’est autant de mérites à la fois fulgurants, surprenants mais … agréables tout de même qui lui valent aujourd’hui et incontestablement un pesant d’or. Le 13 juin 2019, l’Institut Français de Ouagadougou lui a consacré une soirée d’hommage à la hauteur de l’image de l’héroïne du cinéma africain qu’elle représente.

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C’est en présence de l’actrice et du Directeur de l’Institut Français que s’est déroulée la soirée d’hommage à Mouna N’DIAYE; une soirée qui, hélas n’a pas connu grand monde. Le public n’a pas répondu à l’appel. En effet, les acteurs du cinéma burkinabè en particulier les femmes réalisatrices et comédiennes censées supporter leur consœur en ce moment de fierté pour l’honneur rendu à une des leurs était très faiblement représentées; pour ne pas dire, que nos acteurs du cinéma ont sérieusement brillé par leur absence. Est-ce un manque de communication, un manque d’intérêt ou en raison de l’orage qui s’annonçait peu avant la soirée ? le mystère reste entier ! Mais qu’à cela ne tienne, l’important a été fait par l’institut Français qui, à travers cette soirée a aussi rendu hommage au cinéma burkinabè et africain en général. La fierté à notre avis devrait être partagée et une belle occasion pour les cinéastes et les différentes structures faîtières du cinéma burkinabè de célébrer cet honneur fait à la femme. Malheureusement,  tout ce beau monde n’était pas au rendez-vous !  Alors, où sont passés nos femmes et nos hommes du cinéma ?

La rédaction

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