Martin ZONGO élu membre de l'académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso

Martin ZONGO élu membre de l'académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso

Nous apprenons ce jour 2 mai 2029, l’admission de Martin ZONGO, Administrateur du Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO) à l’académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso.

A travers cette admission, l’académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso vient de couronner des années de sacrifices et d’abnégation à un homme de culture. Le mérite est donc à saluer pour cet hommage rendu à l’administrateur du CITO devenu un incontournable monument du monde de la culture burkinabè.

Martin ZONGO, Administrateur du Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO)

Au-delà de sa longue et abondante chevelure grisant de jour en jour, l’on peut se demander les réelles motivations d’un tel choix.  Qui est donc Martin ZONGO ?

Professeur de français à l’origine, il a enseigné au Collège privé Louis Pasteur en tant que directeur, puis professeur de français au Lycée de Pô, de 1982 à 1984.

C’est pendant la période révolutionnaire que Martin ZONGO va véritablement s’afficher ou du moins prendre une casquette politique. Il est nommé Haut commissaire de la province du Nahouri puis de la province du Boulgou. Il va même servir sous Blaise COMPAORE sous le front populaire comme secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO au Burkina Faso et ce, jusqu’en 1991. Ce qui lui vaudra en 1983, le 3e Prix Théâtre au Grand Prix national de la littérature.

Passionné des lettres et du savoir, il rejoint en 1994 le Professeur Jean Pierre GUINGANE à la troupe de la fraternité avant de prendre la direction du Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO) en 2022 comme administrateur.

Avec ce parcours, nous comprenons mieux les motivations des organisateurs de l’académie nationale des sciences à rendre hommage à l’ homme.

Généralement, cette reconnaissance vient à titre posthume. Mais le porte-parole de l’académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina le justifie autrement. Pour lui, il faut nous aimer vivants.



« Aimons-nous vivants. Rendons nous hommage, vivants. Les honneurs à titre posthume, c’est peut-être bien. Mais ce qui est certainement mieux, c’est de saluer les mérites d’une personne lorsqu’elle est encore vivante », a-t-il laissé entendre pendant la cérémonie d’hommage.

Enfin, les postes de responsabilités et les distinctions ne sont pas les seuls gages du nouvel académicien. Martin ZONGO est aussi un homme d’une grande simplicité. « Grande » comme sa taille, calme comme l’eau de rivière, disponible comme un amant pour une amante et formaté d’un esprit d’analyse pointue.

Patrick COULIDIATY

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *