TOUKIN, la Guilde des scénaristes et réalisateurs du Burkina Faso

TOUKIN, la Guilde des scénaristes et réalisateurs du Burkina Faso

Ce 12 octobre 2024 s’est ouvert à l’IPD-AOS l’atelier ‘TOUKIN”, une activité à vocation cinématographique. S’imposant ainsi dans le paysage audio-visuel burkinabè comme un creuset à effet de développer des projets de séries télé, de films de courts et de longs métrages TOUKIN est une initiative du célèbre scénariste et réalisateur Guy Désiré YAMEOGO. Face à la presse, il a présenté la quintessence de son projet.

“TOUKIN”, c’est donc le nouveau-né des projets cinématographiques au Burkina. TOUKIN, vient comme une réponse à la problématique de l’écriture des scénarios dont souffrent de nombreux films burkinabè et africains en général.

En effet, malgré son titre de capitale du cinéma africain, le Burkina Faso dispose peu de laboratoires d’ateliers d’écriture. Et pourtant le besoin est là; latent et crucial d’où la naissance de  la guilde des scénaristes et réalisateurs du Burkina qui a débuté sa formation inaugurale ce 20 octobre 2024. Zoom sur quelques porteurs de projets dans la vidéo ci-dessus.



“L’objectif de cet atelier, c’est de permettre à des porteurs de projet de films d’améliorer  leurs scénarios parce que la base d’un film c’est déjà le scénario”, nous rappelle Rokiatou BARRO représentante de l’association “La GUILDE DES SCENARISTES”.

A cette première session de formation, quatre projets ont été soumis à l’appréciation d’un pool de professionnels. Il s’agit des projets “FÙMI LAYO” (donne moi la joie) de Yacoubou FAGBOHOUN, “MONSTRE D’UNE NUIT” de MAÏRAMA KOMI, “L’OMBRE DU DESTIN” de Kader DANEMA et “LE DERNIER SOUFFLE DE SOUNGA” de Boris KISWENSIDA KABRE



Une chose est d’initier et l’autre est de pouvoir mettre l’idée en œuvre.  Au moment où les guichets de financement du 7ème art se ferment, la guilde des scénaristes et réalisateurs du Burkina Faso” est consciente qu’il faut commencer par ses propres forces. “Je pense qu’à défaut, on peut aller avec des initiatives plus simples. L’atelier par exemple de ce matin a dû être peut-être sur fonds propres. Il n’y a pas de financements mais on a déjà commencé en attendant d’autres financements.”, nous apprend Rokiatou BARRO.

En attendant que ces porteurs de projets reviennent en novembre prochain avec des versions plus abouties pour la phase production, la représentante de l’association fait tout de même un clin d’œil au gouvernement. “C’est inviter le gouvernement burkinabè à injecter assez de fonds pour qu’on ait déjà  dès l’écriture de bons projets qui pourront passer à la phase production”, a-t-elle conclu.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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