La 2ème édition du « Festival Thom Sank » est prévue du 09 au 15 octobre 2016 à Ouagadougou. Placé sous le thème « rôle et place de la jeunesse dans l’édification d’une croissance responsable au Burkina Faso », le festival prévoit plusieurs activités au menu. C’est la substance de la conférence de presse tenue par les organisateurs de ladite cérémonie ce vendredi 02 juillet 2016, en prélude à l’évènement.
Concerts, conférences, projections, olympiades, expositions photos, kermess nationale, journée humanitaire et salubrité, défilé de mode et soirée gala au cours de laquelle des fonds seront récoltés pour une œuvre humanitaire sont les différentes activités qui constituent le plat de résistance du « Festival Thom Sank ». À cette occasion, plusieurs sites ont été localisés pour abriter ces activités. Il s’agit entre autres de l‘avenue Thomas Sankara (pour les concerts), les espaces extérieurs des salles de ciné des quartiers Wemtenga, Tampouy, Bendogo et de la Patte d’Oie (pour les projections), la maison du peuple (pour la rue marchande), le musée national (pour les expositions).
Selon les organisateurs, la rue marchande sera essentiellement culturelle à travers notamment les mets et les produits traditionnels propres à chaque entité. D’autres activités telles des conférences se rapportant au thème de l’édition et au civisme seront données avec la collaboration de l’Office Nationale de la Sécurité Routière (ONASER). Enfin, en plus des émissions radio-télé, des archives et les coffrets d’Alain Foka sur Thomas Sankara pourront être diffusés pour les populations lors des séances de projections.
C’est un festival dont le budget prévisionnel est estimé à plus à 200 millions et qui compte accueillir de nombreux artistes musiciens burkinabé. Il est une initiative du Centre culturel africain Thomas Sankara (CCATS) dont l’objectif principal est de rendre hommage au président Thomas Sankara, a indiqué le promoteur du festival, Serge Gérard Hippolithe Ouédraogo. C’est un festival à vocation culturelle, humanitaire et socio-éducative. Il est aussi l’occasion de rencontres de formation sur l’Etat de droit, la citoyenneté africaine, le leadership et le civisme, ont conclu les conférenciers.
Bernadette DEMBEL