La pièce “Celles qui veillent” : 14 jours de travaux

La pièce “Celles qui veillent” : 14 jours de travaux

Le collectif Karda de la Belgique et la compagnie la colombe du Burkina ont présenté, le Samedi 15 octobre 2016 au carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO), la première partie de leur projet théâtrale dénommé « celles qui veillent ». L’objectif était d’amener les uns et les autres à cogiter sur, les conditions de la femme sous nos tropiques. La restitution de ladite mise en scène s’est faite en présence de Monique Ilboudo, ancienne ambassadrice du Burkina à Copenhague.


« La voix des femmes va de plus en plus compter, surtout au Burkina Faso avec une démocratie effective ». Fort de cette pensée, Elisabeth Lenoir, Sarah Brion et Salifou Kientega ont travaillé pendant deux semaines sur leur représentation théâtrale intitulée « celles qui veillent ». Après ce laps de temps, les trois porteurs du projet en question ont décidé de présenter le 15 octobre dernier la première partie de la pièce au public du CITO. Quatre actrices burkinabé à savoir Safoura Kaboré, Patricia Bayledé, Blandine Yaméogo, et Alima Nikiema ont donné de leurs talents pour réussir cette première étape. Des comédiennes aussi talentueuses les unes que les autres au regard de la qualité du rendu en peu de temps. En effet, elles ont su jouer en parfaite harmonie avec le décor de la scène, pour captiver l’attention du public. Et ce n’est pas Elisabeth Lenoir qui dira le contraire sur ces comédiennes, elle qui ne tarit pas d’éloges à leur endroit. « Elles sont formidables, elles sont vraiment pleine de ressources, elles inventent, elles proposent, elles improvisent, elles se mettent au travail » a-t-elle dit.
Salifou Kientega, metteur en scène et un des porteurs du projet, a indiqué qu’après cette démonstration, la réflexion poursuivra son bonhomme de chemin. « Nous allons écrire le texte en amont, c’est-à-dire une semaine d’écriture avant de passer à l’étape-2 qui se fera en Haïti où nous travaillerons avec les filles d’Haïti pour nourrir encore le projet et au finale, faire la création en Belgique » a-t-il confié. L’ancienne ambassadrice du Burkina à Copenhague, Monique Ilboudo a affirmé qu’en deux semaines de travail, cette première partie n’est rien d’autre qu’une performance. « Ce qu’on a vu ce soir tient déjà la route, je vois que les comédiennes y mettent le cœur, et je suis sûr qu’au bout du processus on va avoir quelque chose de formidable » s’est-elle exclamé. Salifou Kientega a laissé entendre qu’ils ont déjà un partenaire en Haïti, ce qui porte à croire que la suite promet des spectacles inédits
Sougrinoma Ismaël GANSORE

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