Burkina Faso : Lutte contre la corruption

Burkina Faso : Lutte contre la corruption

Le Réseau National de Lutte Anti Corruption (REN LAC) a présenté ce jeudi 11 novembre 2021 son rapport sur l’état de la corruption au Burkina Faso pour l’année 2020.La cérémonie s’est tenue à l’Hôtel Somkieta en présence des membres du secrétariat Général  et bien d’autres collaborateurs.

Le  rapport de l’année 2020 accuserait un retard selon les conférenciers. Mais grâce à l’appui financier de l’Ambassade Royale du Danemark/ OXFAM, le Bureau de la Coopération Suisse et de l’ONG Diakona, ce rapport a enfin vu le jour.

Le champ de l’étude a concerné les chefs lieux des 13 régions notamment, les villes actives d’importance économique. Au regard de la situation sécuritaire du pays, le terrorisme reste un prétexte pour les détournements à travers la multiplication des points de contrôle.

Selon Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN LAC, ce fléau ne fait que prendre de l’ampleur malgré leurs multiples efforts. Quelques actes de corruption ont été énumérés parmi lesquels le témoignage d’un inactif de 23ans à Ouagadougou  «Pour avoir la place pour mon petit frère au Lycée Technique National Aboubacar Sangoulé Lamizana (LTN/ASL),un professeur dudit établissement a exigé 150 000FCFA à mon père qui a dû honorer », rapporte le témoin

En comparaison avec l’année 2019, ce rapport montre une hausse du taux d’actes de corruption plaçant en premier, la police Municipale (avec 75%) comme premier secteur le plus touché, suivie de la police Nationale, la Douane, la Direction Générale des Transports et de la Gendarmerie en dernière position.

Des recommandations ont été formulées par le secrétariat exécutif du REN LAC comme suite :

  • Inscrire la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, le devoir d’exemplarité et la réédition des comptes au cœur de l’action gouvernementale
  • Poursuivre le travail de vulgarisation du dispositif juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption et des infractions assimilées auprès des agents publics et des citoyens de façon générale
  • Digitaliser le système de contrôle des trafics routiers et instituer la billetterie électronique des amendes.
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