Des rencontres nationales pour stimuler l’employabilité des jeunes

Des rencontres nationales pour stimuler l’employabilité des jeunes

Le Centre National des Arts, du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA) accueille du 3 au 4 octobre 2019, la 1ère édition des  rencontres nationales de la formation professionnelle. Un cadre d’échange et d’exposition organisé conjointement par Expertise France et le Ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes, avec l’appui de l’Union européenne.

Vue de quelques centres d’exposition

Ainsi, dans le but de participer à la lutte contre la pauvreté et d’assurer un meilleur développement dans les zones frontalières et périphériques, “Expertise-France” et ses partenaires ont mis en place un programme d’appui à l’emploi qui vise principalement “à stimuler l’employabilité des jeunes et des femmes en développant leurs capacités d’entreprenariat via des formations professionnelles adaptées à la demande locale. C’est aussi favoriser également la création d’emplois productifs en stimulant le développement de micro et petites entreprises” a déclaré, Monsieur Wolfram Vetter, Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso lors de son discours d’ouverture.

48h donc de rencontres nationales pour échanger sur de nombreux défis tels le financement des micros entreprise et du jeune entrepreneur, la certification des compétences, les incubateurs ou encore, la place de l’économie informelle etc.

Odile Radis, Coordonnatrice du programme d’appui à l’emploi

Pour Odile Radis, Coordonnatrice du programme d’appui à l’emploi l’idée est d’organiser des tables rondes devant le public pour faire échanger des professionnels, des experts, des universitaires, des jeunes sur différents sujets qui touchent à la formation professionnelle et la création d’entreprise”.

“Concrètement en dehors de cet évènement, on donne des subventions à des associations et à des structures dans le nord du Burkina Faso pour mettre en œuvre des formations certifiantes qui les accompagnent à la création d’entreprise”, poursuit la coordonnatrice

Siprien KABORE

 “c’est une activité très intéressante”, souligne Siprien KABORE, Représentant d’Initiative France et Coordonnateur d’Initiative Burkina.

“Il y a d’abord la mise en relation des acteurs car on retrouve des centres de formation, des incubateurs alors que chacun lutte dans son coin. Il y a rarement des occasions où les gens peuvent discuter”, a relevé le Représentant d’Initiative France

Jérémie Tougma

Conseiller à l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF), Jérémie Tougma constate que “beaucoup de jeunes qui étaient en situation de chômage ont trouvé une qualification et exercent un emploi qui va probablement les procurer un revenu.”

Ces 48h d’exposition ont permis aux partenaires financiers de constater les résultats de ce programme qui a démarré en 2017 dans la Boucle du Nouhoun, du Nord et du Sahel et qui ont été bénéfiques à 5 000 jeunes.

Pour la circonstance, ce sont au total 30 stands d’exposition et de démonstration de talents et de savoir-faire qui étaient en compétition. Madame Traoré Safiatou  qui a bénéficié d’une formation sur la transformation d’amende de karité dit avoir bien appris:

Safiatou Traoré a reçu une formation sur la transformation d’amende de karité et les produits assimilés

“J’ai pris part à  la formation de Solenzo et c’est grâce à l’initiative France qu’on a reçu cette formation de 2 mois sur la transformation d’amende de karité et les produits assimilés. J’ai appris beaucoup de choses comme apprendre à collecter les noix de karité, les transformer en beurre ou en savon. Après cette formation, nous avons créé une association et beaucoup s’en sortent”, a-t-elle déclaré.

En rappel, ce programme est mis en œuvre par Expertise France, et financé par l’Union européenne au titre du Fonds Fiduciaire d’Urgence (FFU) pour l’Afrique à hauteur de 4,6 milliards de FCFA (7 millions d’euros), et par le Centre de crise et de soutien du Ministère Français de l’Europe et des Affaires étrangères à hauteur de 357 millions de FCFA (544 000 euros).

Fatim BARRO

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