Seydou Richard Traoré, Sacré Baobab d’or 2019 : La maladresse qu’il fallait éviter !

Seydou Richard Traoré, Sacré Baobab d’or 2019 : La maladresse qu’il fallait éviter !

Le Baobab d’or, c’est la toute nouvelle trouvaille des acteurs culturels burkinabè. Dédiée aux hommes et femmes de culture du 3ème âge, cette première édition a déroulé son tapis rouge ce 29 septembre 2019 au CENASA à Seydou Richard Traoré, PDG de Seydoni PRODUCTION.

Seydou Richard Traoré, Sacré Baobab d’or 2019
Seydou Richard TRAORE recevant le trophée du BAOBAB d’or des mains du Représentant du ministère du commerce , de l’artisanat et de l’industrie

L’évènement  se veut annuel, le BAOBAB d’Or mettra désormais en lumière les grandes célébrités culturelles, celles qui se seront illustrées bien évidemment par leur contribution à l’éclosion de la culture burkinabè. Pour cette première édition, le “BAOBAB d’Or est revenu à Seydou Richard Traoré, Eeconomiste, Artiste musicien et PDG de la première maison de production et de duplication de  Cassettes musicales au Burkina.

Grand homme de culture, l’acteur principal du film “Sur le chemin de la réconciliation” du réalisateur René Bernard YONLI a été gratifié à cette soirée d’une attestation de mérite et d’un trophée” Baobab d’or”.

“Rompre avec les célébrations à titre posthume auxquelles notre société s’est abonné depuis la nuit des temps” est l’objectif du promoteur Karim COMPAORE (COOL K).  “Le Baobab d’Or est un événement crée pour rendre hommage aux ‘’gloires’’ Burkinabè de leurs vivants. Je souhaite inviter la jeunesse burkinabè à s’identifier à ses gloires. Les baobabs sont des exemples et la présence d’exemples dans une société facilite l’éducation et rend fière la société qui les a vus naitre“, a déclaré Karim COMPAORE.

Soirée de mérite, le “Baobab d’or ” a été aussi un moment partages et de témoignages. “C”est  grâce à l’industrie de Richard, que j’ai réussi  à vendre 40 000 cassettes à mes débuts”, rapporte l’artiste Tiken Djah Fakoli.

Pour Walib Bara, “l’arrivée de Seydoni marquait la première unité de duplication de CD qui a aidé les artistes musiciens et les éditeurs qui partaient au niveau de la Côte d’Ivoire d’avoir des supports sur place. Cela a permis de faciliter la mise à disposition de ces supports. Cette industrie a aussi donné un coup d’accélérateur à la professionnalisation de la chaine de valeur de la filière musique. Car après l’installation de Seydoni en 99, on a commencé à entendre des notions de producteur, éditeur, manager  et distributeur.”

Pour Issouf SARE, c’est tout simplement “un patriote qui, par ses moyens propres a financé et modernisé la musique burkinabè”, Seydou Richard Traoré selon le Directeur de la télévision BF1 fut un père et son premier patron dans le monde professionnel.

“c’est un travailleur acharné, loyal en amitié en plus d’avoir une personnalité débordante d’humilité et d’humanité”,  a déclaré Abdoulaye Cissé, artiste musicien.

Tout en remerciant les uns et les autres pour leurs témoignages, le ” BAOBAB d’or” de la soirée a aussi remercié les promoteurs pour l’honneur fait à sa personne. Mais avant, il a tenu à relever des promoteurs, une maladresse qui met mal à l’aise. “cela a été un honneur pour moi qu’on puisse me présenter comme quelqu’un qui peut donner l’exemple aux autres. Mais c’est un peu choquant de demander à quelqu’un d’accepter qu’on le célèbre de son vivant. Là, ça vous fait rappeler que vous allez bientôt mourir; même si on sait qu’on va tous mourir un jour, mais la façon de poser la question était tellement directe… “

Des prestations d’artistes en première ligne de l’écurie de Seydonni Production a mis fin à cette première édition de BAOBAB d’Or.

Fatim BARRO

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