Sana BOB ou encore le crieur public fait actuellement la ronde dans les médias burkinabè dans le cadre de la promotion de son nouvel album. De passage à ArtistesBF, l’occasion lui a été donnée de revenir sur son répertoire musical et les titres phares qui l’ont révélé au public burkinabè et propulsé à l’international.
Dans la plupart de ses chansons, l’artiste moralise constamment la vie publique et prône une gestion saine des affaires publiques à travers un humour piquant. Quel constat fait-il aujourd’hui après 9 albums musicaux en tant qu’ambassadeur des toilettes publiques au Burkina Faso ? Lisez plutôt !
Sana BOB : Il faut dire que l’artiste voit le monde (la vie) de deux manières. Les gens trouvent que je sensibilise à travers ma musique. Quant au constat, je suis vraiment satisfait. Je prends l’exemple des toilettes publiques. Avec mon single “Tond burkindi”, j’ai contribué à ma manière au changement des mentalités.
Mais qu’à cela ne tienne, Salif Sana ne tombe pas dans l’auto satisfaction. 9 albums c’est bien, mais beaucoup d’efforts a t-il dit, restent à faire. “Je crois que je dois encore mieux faire. “a t-il soutenu.
Dans cet entretien, l’artiste explique également le contexte de réalisation de certains titres. Avant d’inviter le public à adopter son nouvel album «Ra Yamb Ye». Il insiste toutefois sur la nécessité d’adopter un nouveau comportement à l’égard des enfants des VDP et FDS tombés sur le champ de bataille. Désormais, plus de veuves ni de veufs. Mais tout simplement, les enfants et les femmes des héros ». Tel le sens de du titre « Fo yaa gandaoga biiga » tiré de son nouvel album « Ra Yamb Ye ».
Explication dans cette notre vidéo.
