La 11e édition du Festival international de danse contemporaine de Ouagadougou, baptisée « Dialogues de corps » s’est ouverte le vendredi 05 décembre 2014 au Centre de développement chorégraphique « La Termitière » (CDC, ex-Théâtre populaire) et va se poursuivre jusqu’au 13 décembre. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire Général du Ministère de la Culture et du Tourisme Jean Claude DIOMA et de bien d’autres personnalités.
Placée sous le thème “danse et territoire”, la 11ème édition du festival dialogue de corps a tenu son pari et cela, malgré quelques difficultés d’ordre financier et le contexte socio-politique régional marqué par la maladie à virus Ebola.
La présidente du comité d’organisation du festival, Marguerite Doanuo/Sou, n’a pas caché sa satisfaction au regard de la réussite de l’évènement qui, à un moment donné n’était pas évidente en raison des difficultés citées plus haut. C’est aussi le même sentiment de satisfaction pour le SG du Ministère de la Culture et du Tourisme Jean Claude DIOMA qui, selon ” est un challenge qu’il faut féliciter”.
La compagnie “je danse donc je suis” avec son œuvre “Rue princesse” a été la première à ouvrir le bal. Elle a été longuement ovationnée par un public ravi et ému de sa prestation. Cette compagnie a été suivie par “nuit blanche à Ouagadougou” de Serge Aimé COULIBALY.
Durant cette semaine, le publique Burkinabé va découvrir des créations en danse contemporaine avec une vingtaine des festivaliers venant des quatre coins du monde et surtout, ” la jeune montante burkinabé”. Le co-directeur artistique Salia SANOU a précisé que ” cette 11ème édition a donné la place à la jeunesse pour qu’elle puisse s’exprimer”. S’agissant du thème, il a mentionné que ” c’est un thème d’actualité qui parle de notre vie, de notre territoire, tous ce que nous traversons au quotidien, de ce que nous vivons et traversons aujourd’hui”.
Festival Dialogues de corps va se tenir à divers endroits de la ville de Ouagadougou que sont le CDC la Termitière, l’Institut Français et au CITO. Elle va également se déporter au camp des réfugiés Maliens de Pabré et à Bobo Dioulasso.
D.Y
