Ouverte le 17 novembre 2022, les trois (03) expositions PINAL ont pris fin le 19 novembre 2022. Après les deux premières expositions tenues respectivement à l’Espace GAMBIDI et au Musée de la musique, c’est le Goethe Institut qui a accueilli l’exposition « D-Mission ». Cette dernière exposition a mis en lumière l’état actuel de l’art burkinabè tel qu’il est, vu et considéré aujourd’hui .
Intitulée « D-Mission », cette exposition a dénoncé et fustigé les comportements voire, la démission de nos administrations publiques face aux œuvres d’art burkinabè. Peu considéré, mal compris et donc relégué au dernier plan, l’art burkinabè depuis des décennies se porterait mal … sinon très mal selon les organisateurs.
D’ailleurs, c’est par une déclamation dans laquelle est fustigée l’indifférence des administrations publiques au regard de l’art burkinabè que s’est ouverte la dernière exposition. Réussir de telles expositions avec des acteurs de toutes les sensibilités que l’on pourrait imaginer dans le milieu artiste n’est pas chose aisée. Au moment donc où ces 8 commissaires d’exposition viennent de terminer leur baptême de feu, Handal TRAORE l’une des curateurs nous partage ses difficultés.
« Les difficultés, c’est d’abord par rapport à la distance. Moi je suis à Bobo et les autres étaient à Ouaga. Du coup, il fallait s’accorder et se donner souvent des rendez-vous pour travailler; et ça ne fonctionnait pas à tous les coups ! Des rendez-vous qui n’étaient pas des fois respectés », regrette la nouvelle commissaire d’exposition.
Malgré ces difficultés, Handal avec le sourire aux lèvres se dit bien outillée. « Bien sûr ! je le pense et je l’affirme », a t-elle laissé entendre. Vidéo ci-dessus .
Le Directeur du Goethe Institut de Ouagadougou, celui par qui est née l’idée des trois expositions est également satisfait.
Il invite par ailleurs le public (ceux qui n’ont pas encore fait le déplacement) à se rendre sur les sites des expositions ; c’est à dire, à l’Espace Gambidi, au Musée de la musique et au Goethe Institut pour apprécier le travail des commissaires.
Gwladys RoseMonde (GRM)
Leave a comment
