Le Goethe Institut de Ouagadougou a accueilli dans le cadre de la 9è édition de Soko, le « YARR MUSIC » ou marché des Arts de la scène et du spectacle. C’était le 12 janvier 2024 avec plusieurs artistes à l’affiche, Nabalüm, Cynthia la «Fire woman», le groupe musical OWO du Mali, et Kalam, la reine du Kundé
C’est d’ailleurs l’un des premiers concerts du nouvel an qui réunit 04 artistes sur la scène de l’Institut Goethe de Ouagadougou. Comme pour réveiller les mélomanes encore sous la fatigue de la fête de la Saint Sylvestre, l’artiste rappeuse la «Fire woman» enflamme le podium avec plusieurs titres très engagés. De son style rapp, l’artiste distille des messages de paix et de reconnaissance à divers niveaux. «il y avait également des messages d’éveil de conscience par rapport à la jeunesse qui se laisse embarquée dans des situations qui ne sont pas toujours commodes », a -t-elle laissé entendre. (lire notre vidéo ci-dessous).
Sur le podium donc se succèderont trois autres artistes tels KALAM, le groupe musical OWO du Mali et Nabalüm. Et s’il y a une artiste qui était également très attendue du public, c’était bien Nabalüm à travers son style Afro-Soul dont on la connait.
Pour le Directeur du Goethe-Institut Martin Pockrandt, ces 4 concerts sont organisés pour célébrer la résilience de la culture burkinabè face aux difficultés que le pays traverse.
La 9ème édition de SOKO FESTIVAL qui est placée sous le thème «MI GRAND» est selon le promoteur Ibrahim KEITA un travail qui se fait depuis 9 ans entre les scènes du Burkina et celles du Monde. «Cette édition est placée sous le signe de la migration parce qu’aujourd’hui, le monde est en plein mouvement et le Burkina en fait partie. C’est pour nous l’occasion de souhaiter la bonne arrivée à tous les déplacés internes de notre pays», nous a confié Ibrahim KEITA.
«C’était vraiment divertissant !», s’est exclamée Alimata COMPAORE, une mélomane qui suivait de bout en bout l’évènement. Cependant, malgré l’ambiance musicale, la mélomane a eu des pensées particulières à l’endroit de tous ceux qui vivaient des situations difficiles. «Oui ça m’a fait chaud au cœur. Quand j’étais au spectacle, je pensais à tous ceux qui sont dans les coins reculés et qui malheureusement dans le contexte sécuritaire n’ont pas pu participé», s’est-elle exprimée avec amertume.
SOKO festival s’est poursuivi le 14 janvier 2024 au REMMDOOGO avec d’autres concerts et plusieurs panels sur des thématiques culturelles.
Gwladys RoseMonde (GRM)
Leave a comment
