Dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), une équipe du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) a rencontré les membres de la structure « BiiBop » dans la matinée du 24 Octobre 2022. Il s’agit d’une mission de suivi exécution du projet intitulé « Valoriser et transmettre la culture par le jeu », un projet de plus de 16 millions de FCFA dont 14 131 845 F CFA financé par le FCDT et l’Union Européenne (UE).
C’est Monsieur Jean Yves Sawadogo, Chef des Etudes et des Statistiques du FDCT qui a conduit l’équipe dans le cadre de la présente mission suivi exécution dont le budget a été partiellement financé par le FDCT et l’Union Européenne (UE).
Reçue par Rosine Kièma porteur du projet et de son assistante, l’exercice du jour a consisté à s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet ci-dessus libellé et de s’assurer de la conformité entre les pièces justificatives et les dépenses engagées.
Bénéficiaire du 1er appel à projets du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), la structure « BiiBop » a créé 20 prototypes de nouveaux produits éducatifs avec leur notice d’utilisations (design produit, design notice, test peinture, test produit, etc). Selon Rosine Kièma, Chef de projet, les bénéficiaires sont des milliers d’enfants. « C’est grâce aux enfants que nous sommes en train de créer des jouets éducatifs BiiBop ; ils sont par milliers qui ont bénéficié de ce projet, parce qu’ avec l’acquisition de machines, nous avons réussi à produire plus de jouets », nous a confié Rosine Kièma.
A la date de ce jour, la première responsable parle d’un taux d’exécution de 90% car certaines activités sont toujours en cours. « Je peux citer entre autres la réalisation d’une fiche technique de produits et la signature de contrats de travail pour les artisans afin de les assurer une retraite » a-t-elle précisé.
Cependant, elle n’a pas manqué de relever quelques difficultés dans la mise en œuvre du projet. Il s’agit des difficultés liées à la question sécuritaire, des problèmes techniques avec les ordinateurs.
Enfin, la promotrice n’a pas manqué de remercier les bailleurs de fonds et les inviter à mettre plus les mains dans les poches avec plus de financement pour que les enfants Burkinabè puissent s’identifier à travers les jouets, et pour que les artisans puissent participer pleinement au développent du Burkina Faso et dans la Sous-Région.
Joseph Stéphanie OUATTARA
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