La circoncision en pays gourmantché : Les préparatifs de sortie

La circoncision en pays gourmantché : Les préparatifs de sortie

Le temps de la circoncision en pays gourmachtché dans le village de Diapaga précisément dépendait soit de l’abondance de la pluviométrie qui impliquait, des récoltes et  des épidémies.

Selon donc que les récoltes sont bonnes, les revenus des parents sont aussi consistants. Les circoncis peuvent avoir leur repas  de manière régulière. Aussi, avec une bonne récolte les parents peuvent vendre une partie pour assurer conséquemment la sortie officielle de leurs enfants. Mais généralement, le séjour ne dépasse plus deux mois pour des raisons financières.

Après les deux mois de séjour, les enfants sont remis à leurs parents bien dodus parce que bien gavés de nourriture pendant les deux ou trois mois. Et c’est l’un des rôles des encadreurs qui doivent s’assurer effectivement que chaque circoncis a pris du « volume » . Et pour cela, il faut se montrer sévère afin qu’ils acceptent se bourrés le vente quand bien même ils n’ont plus faim. Il n’est donc pas rare de voir déambuler dans le camp des enfants aux ventres bien rebondis, bien reluisants au dessus desquels est posée une petite tête.



Les préparatifs des parents

Il faut dire cependant que la sortie officielle des circoncis, bien que les parents soient préparés n’est pas facile à supporter. Elle entraîne des dépenses énormes pour certains ménages à faibles revenus. Les parents ont à charge, la couture des vêtements, la fournitures des colliers (perles), des gros bracelets en cuivres très pesants estimés à 3 ou 2 bracelets à chaque poignet, un couteau enfui dans son étui  avec au bout une touffe assez importante de cauris. Le tout  (le couteau et l’étui) est porté à la hanche. Alors, plus votre enfant est bien habillé, c’est-à-dire, le cou bien orné de colliers et de perles rares, les poignets bien chargés de 2 à 3 gros bracelets, l’étui de couteau bien étoffé de cauris, mieux on saura évaluer la richesse des parents. Le contraire traduirait une certaine pauvreté.

Patrick COULIDIATY

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