Les monstres sacrés de la musique Burkinabé : Le King ou Le Prince national ?

Les monstres sacrés de la musique Burkinabé : Le King ou Le Prince national ?

La cuvette du stade Joseph CONOMBO, ex-stade municipal de Ouagadougou a servi de cadre à l’affront musical des deux monstres sacrés de la musique burkinabé : Floby alias « Le King » et Dez Altino alias « Le Prince National ». C’était le samedi 27 mars 2016 sous les regards témoins de leurs fans.


Depuis quelques temps, des chansons voilées, des paraboles, trop de frustrations entre ces deux artistes au point que Bitel communication décide de lever le voile. La solution, c’est le face à face. Mais avant, se sont succédé sur scène, d’autres artistes parmi lesquels, Imilo Lechanceux, Dicko Fils, Sissao, Miss Wédra, Sofiano et enfin l’arbitre du face à face, le grand Zougounazagamda. Ce moment tant attendu par les fans du King et du Prince National comme ils se font appeler, a été une messe musicale qui n’a pas laissé les fans indifférents.
Le Prince nationalD’abord, c’est DEZ ALTINO qui fut le premier à accéder au stade en grand cortège; c’est le prince national. “Moi je rentre en prince avec tout mon royaume donc vous devez imaginer que c’est Dez Altino qui détient le pouvoir. Actuellement, le King est effrayé et embrouillé. (…) Dez Altino va leur prouver qu’il est le Prince National »
Pour le King (Floby), le tigre n’a point besoin de proclamer sa « tigritude ». Selon ce dernier, on n’a pas besoin de se faire accompagner d’un cortège pour prouver sa royauté.Le King “Il ne suffit pas de venir avec de grosses voitures au stade ; sinon on aurait fait appel aux opérateurs économiques. Ici, c’est la scène qui parle, c’est la voix. Qu’on nous donne 2 heures de live chacun, c’est là qu’on pourra comparer le King au Prince National ».
Après cet esprit de « flair-play », les deux artistes ont remercié respectivement leurs fans car selon l’auteur du « ya ya boin bala », entre Floby et Dez Altino, il n’y pas de froid. DEZ est mon frère burkinabè ; mais musicalement parlant, c’est mon fils » a ajouté FLOBY.
Malheureusement pour des raisons de coupures d’électricité, les fans n’ont pu départager leurs stars. Mais c’est déjà le début d’une belle aventure et c’est tout à l’honneur des organisateurs de cette soirée mais surtout de la culture burkinabè.
Monique GNOUMOU (stagiaire)

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