L’affaire des prélèvements des 1% de nouveau sur la table des syndicats. Ce 5 janvier 2022 , s’est tenue une conférence de presse à ce sujet.
C’est sur proposition du gouvernement qu’un prélèvement de 1% sur les salaires des travailleurs du public, et du privé avait été demandé aux partenaires sociaux. Cette propositions rappelons-le vissait à soutenir l’effort de guerre.
Mais de l’entendement de la Coalition des syndicats autonomes du Burkina, cette contribution devrait t être volontaire et non une imposition. « Nous sommes des agents de l’Etat et des structures privées. Il n’y a donc pas de raison qu’on veuille prendre nos salaires. S’ils veulent faire un prélèvement sur nos bulletins, c’est une imposition et non une contribution volontaire », a laissé entendre les conférenciers du jour..
En revanche, les syndicats pourraient aller loin en exigent une certaine transparence dans cette opération de prélèvement. Et à en croire le porte parole des syndicats, il est ressorti après une prise de contact avec leur Ministre de tutelle que la durée du prélèvement serait de deux ans.
» Ces deux ans de prélèvement posent un problème. Nous pouvons consentir pour une durée d’une année sans prélèvement sur le bulletin. Egalement dans notre correspondance, nous voulions savoir les modalités de gestion pour avoir une transparence dans la gestion des fonds. Mais nous n’avons pas eu de réponse claire, raison pour laquelle nous demandons à ce que chaque six mois un récapitulatif soit fait », a déclaré porte parole du Syndicat national du personnel.
Dans l’attente donc d’une explication claire du gouvernement sur le mode opératoire de ces prélèvements, le syndicat a invite l’ensemble des travailleurs à contribuer à l’effort de guerre.
Carine COULIDIATI
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