Notre invitée de la semaine est une grande Cantatrice de la musique traditionnelle. Près de 30 ans de carrière, Nana Abiba totalise la vingtaine d’albums . C’est à la faveur des préparatifs de la soirée d’hommages aux chefs coutumiers, que nous l’avons rencontrée.
Bien que ne parlant pas parfaitement la langue de Molière, notre invitée a pu tirer son épingle du jeu.
Tout est parti avec l’arrivée des premiers missionnaires où Nana Bibata a pu se frayé un passage fulgurant à travers la chorale de la mission protestante de Koubri. Première lautéate à la coupe du Maire de Koubri, notre invitée a ainsi prix goût avec le soutien de sa mère également chanteuse.
Cependant tout n’était pas rose car la musique traditionnelle était comme une discipline laissée pour compte. Aujourd’hui, « je peux dire que la musique traditionnelle a retrouvé sa place ».
Ensuite, il y a avait un problème d’enregistrement. C’était à la radio nationale seulement qu’on pouvait enregistrer.
« Ce n’était pas facile » a, t-elle déclaré.
Quel message voulez-vous faire passer à cette nuit d’hommage aux autorités coutumières ?
J’ai été voir le Mogho Naaba et il était content à l’idée de savoir que c’est une femme qui a pensé à faire honneur à la culture burkinabè et aux autorités coutumières. Pour ce faire, nous l’avons honoré en le faisant patron de la cérémonie à chaque édition de l’événement. Il nous a donné ses bénédictions et son accord. Nous sommes allés à Tenkodogo, Ouahigouya, Boussouma. On devait aller à Fada mais avec le contexte sécuritaire, nous allons patienter.
Synthèse de Patrick COULIDIATY
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