Ouagadougou : La vente du café, une pratique ambulante

Ouagadougou : La vente du café, une pratique ambulante

Parmi les petits métiers exercés dans la ville de Ouagadougou, figure celui de la vente du café ambulant. Un métier exercé par plusieurs jeunes que l’on rencontre un peu partout dans la capitale du Burkina Faso, cela leur permet d’obtenir leur gagne-pain. Ce vendredi 26 juillet 2024, nous avions rencontré un jeune garçon venu de Koudougou pour vendre le café. 

Nourou ROMBA est en vacances à Ouagadougou. Derrière son chariot composé d’une thermos remplie d’eau chaude, d’une boîte de café et du sucre, ce jeune garçon parcourt des kilomètres à la recherche d’amateurs du café. Nous l’avons croisé dans les environnants du musée national. Il nous explique ce à quoi il s’occupe pendant ces vacances.

“Tôt le matin, je me rends à l’atelier de mon oncle où je m’approvisionne de l’eau chaude, du café et du sucre et je parcours la ville. Je reviens au environ de 12 h pour prendre une pause et me ravitailler encore en eau chaude. Je parcours encore des kilomètres pour revenir au coucher du soleil”, a-t-il souligné.

« Je vends le café à 100 f. Par jour, je sors avec plus de 50 sachets. A la fin de la journée, je peux gagner 5 000 f voir plus. De retour, je remets l’argent à mon oncle qui fait les calculs en faisant la soustraction du prix des tasses.  Après les calculs, il me remet 1500 f et ce processus ce passe chaque jour après les comptes. Cela fera bientôt deux mois que j’exerce cette activité”, dit-il.

Nous avons voulu en savoir plus sur l’activité du jeune homme et surtout sur la qualité de ses services.  Que pensent ses clients à ce sujet ? Abdoul GNONGRE, un vigile et fidèle amateur du café apprécie le service des vendeurs ambulants de café.  “ Avec ces vendeurs ambulants, je n’ai plus besoin de me déplacer ou parcourir des distances pour avoir un café. Où que je me trouve , je les croise”, affirme-t-il.

La vente du café ambulant comme d’autres petits métiers est salutaire. Il occupe utilement les élèves pendant les vacances et leur procure de petits revenus à même de les aider à subvenir à leurs besoins. Nourou ROMBA nous dit qu’à la fin de son séjour à Ouagadougou, il compte acheter ses fournitures scolaires avec ses économies mais aussi utiliser son gain pour d’autres besoins.

Gloria BALO

 

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