BISO 2021 : Ce dont le Coordonnateur se refuse à tout commentaire

BISO 2021 : Ce dont le Coordonnateur se refuse à tout commentaire

La BISO, c’est la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou. Ouverte le 8 octobre 2021 sur le thème, « L’Aventure ambiguë » faisant référence au livre de l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane, la « BISO Acte-II » prendra fin le 6 novembre 2021.

Si la BISO a connu un franc succès à sa première édition, c’était sans doute lié à la solidarité et à la vision commune de tous ses acteurs. Malheureusement à cette seconde édition, la Biennale a fleuri ses premières difficultés mettant ainsi à nu l’incapacité de ses promoteurs à transcender leurs divergences.  Aujourd’hui, il n’est plus un secret pour personne ou du moins dans le milieu artiste que la structure traverse une crise qui cloisonne les plasticiens. La crise semble profonde au point que l’une des pièces maîtresse celui-là même qui a coordonné la « Biso Off » de la première édition boude l’évènement. Il a en effet refusé d’y prendre part. Qu’est-ce qui s’est véritablement passé ? C’est la question que nous avons posée au Coordonnateur de la « BISO OFF », Ahmed OUATTARA qui, malheureusement ne veut pas en parler. Vidéo !

Ahmed OUATTARA (A.O) : La BISO, c’est la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou. Elle est composée de la « BISO IN » et la  « BISO  OFF ».

Lire aussi : Portrait de Ahmed OUATTARA

Elle est arrivée à un moment où on était à la croisée des chemins, c’est-à-dire, que même si individuellement les artistes plasticiens étaient en train d’évoluer, il y a eu un moment où ça embrasé le secteur parce que ce regroupement d’artistes a permis de créer une synergie d’action entre les acteurs. Quand on regarde la seconde édition de la BISO, on se rend compte qu’elle vient confirmer cette soif de s’unir, cette maturité des différents acteurs parce qu’on a tous commencé chacun à son niveau. Mais le BISO est venue permettre une fédération des idées.

Nous avons mis en place une programmation exactement comme le ferait le FESPACO ou le Festival de cannes. Vous pouvez visiter nos pages  facebook et instagram sur lesquelles nous diffusons du contenu. Nous avons créé une carte interactive pour permettre au visiteur de s’orienter sur le plan GPS. Enfin, nous avons fait venir des gens de Bobo Dioulasso et des artistes des provinces environnantes.

Pour ce qui est de cette BISO, 15 espaces artistiques ont été créés dans la ville de Ouagadougou en passant par Somgandé, Goungin, à Dagnoin et à la zone du bois.

Ces 15 espaces ont dégagé chacune une thématique propre à elles. Et chaque artiste plasticien a dressé une affiche présentant les expositions d’autres artistes plasticiens.

(A.O) : A la faveur de nos lectures, la BISO commence à perdre des plumes. La preuve, un de ces membres fondateurs n’est pas venu à cette seconde édition. Qu’en est-il au sein des membres de la BISO ?



Alors ma réponse sera claire et c’est ma façon de voir les choses. En ce qui me concerne, il est vrai que dans une famille, il ya toujours des difficultés et des déchirements. Mais moi je ne porterai pas la responsabilité de commenter ces bisbilles entre personnes. Ça ne m’intéresse pas du tout ! Ce qui m’intéresse, c’est nous les artistes. Mais je dois aussi ajouter que même si cette page difficultés doit être prise en compte, je dis que la page DENEULIN est tournée. C’est à nous burkinabè de prendre maintenant les reines de notre destin et notre destin n’est pas négociable parce que j’ai une bonne vingtaine d’années expérience dans le métier. Ce dont nous avons envie, c’est que notre travail soit pris en compte et valoriser. Alors un ou des billets d’avion ne peuvent pas entacher notre détermination et freiner notre élan.

Certes que les initiateurs de la BISO ont insufflé une dynamique. Mais la dynamique s’adresse à qui ? aux acteurs. Et sans les artistes que nous sommes, cette dynamique est vide de sa substance. Ce que je dirai simplement sans rentrer dans les détails, les acteurs d’hier ont beaucoup à gagner à ne pas se focaliser sur ce différend. Il faut plutôt avancer au risque de porter préjudice à nos activités.  Je répète que cette page est tournée et aujourd’hui, nous sommes déterminés à organiser les prochaines BISO qui, au finish n’est pas la paternité de quelqu’un mais un patrimoine pour les Burkinabè et pour les artistes.

Comme mot de fin, je dirai que nous avons gagné. Merci à tous les fondateurs, aux acteurs et aux différents artistes qui sont jusque-là dans leur rôle.

ArtistesBF

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