Au terme de trois jours d’exposition à la “rotonde” de l’Institut Français, le jury du Biso IN présidé par Barthélémy Toguo a attribué le prix BISO de cette 1ère édition à l’artiste Adejoke Tugbiyele execo à Beya Gille. Le deuxième prix a été décerné à Achille Adonon et Beau Disundi. Le troisième prix revient respectivement à Precy Numbi. La cérémonie de remise de prix, c’est déroulé le 10 octobe 2019 à l’ Institut Français.
Une quinzaine de jeunes créateurs et d’artistes confirmés ont été sélectionnés par un comité présidé par l’artiste Siriki KY pour exposer lors de cette biennale, à Ouagadougou. Parmi ces sculpteurs, une compétition officielle avait été lancée sous le thème « OSER INVENTER L’AVENIR ».
Le jury composé des artistes Barthélémy Toguo, Abdoulaye Konate et Soly Cissé , Felix Fachon ( galériste) et de Gervanne Colboc (collectionneuse) a ainsi attribué les prix aux œuvres qui ont le mieux répondu au thème « OSER INVENTER L’AVENIR ».
Ainsi l’artiste Adejoke Tugbiyele execo à Beya Gille Gacha remportent le premier prix BISO de cette 1ère édition. Le deuxième prix a été décerné à Achille Adonon et Beau Disundi. Le troisième prix revient respectivement à Precy Numbi et Issaka Sawadogo a obtenu un prix d’encouragement. Ils ont reçu des certificats et des résidences de créations en France financés par Solidarité Laïque.
Pour le président du jury, Barthélémy Toguo, ” C’est une très belle première édition. On a vu des artistes qui ont abordé la sculpture autrement. Quant aux prix, ils ont été choisis en commun accord avec les collègues. Il y a d’abord eu un vote démocratique puis d’autre critère qui donnait à ces jeunes artistes d’avoir une occasion de partir en Europe se former. On a ainsi essayé de voir individuellement quels artistes avaient besoin d’un coup de pouce pour essayer de mieux évoluer. Nous souhaitons avoir une biennale encore plus forte pour la prochaine édition. “
Adejoke Tugbiyele, lauréate du premier prix a elle remercié les initiateurs de ce beau projet à l’Institut Français. “C’est un moment historique et important d’avoir pu réunir tous les artistes africains et de la diaspora en un seul lieu afin d’exprimer leurs talents. Cela m’a permis d’expérimenter une nouvelle matière qui est le bronze de Ouagadougou pour créer mon œuvre. Je me suis ainsi inspiré des balaies qui sont beaucoup utilisés au Burkina et partout en Afrique. “.
Quant à Achille Adonnon, artiste béninois lauréat du deuxième prix dont l’œuvre a été créé à partir de chaussures usées, compte ”grâce à cette résidence en France se former davantage, rehausser son niveau, faire d’autres connaissances et cultiver son travail “.
La biennale continue jusqu’au 15 octobre 2019, donc cher amateur d’art vous avez le temps de visiter les différentes expositions à l’Institut Français, à la Villa Yiri Suma, au Hangar 11 et à la Résidence Lwili etc.
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