C’est avec consternation que nous apprenons le décès brutal du Gl Ouassénan Koné. L’un des vice-présidents du PDCI a rendu l’âme ce 8 août 2023, rapporte le média AfrikMag.
C’est un décès de trop peut-t-on dire après celui de Konan Bédié à une semaine seulement d’intervalle.
AfrikMag évoque une Hécatombe au PDCI-RDA. « Alors que les militants n’ont pas encore fini de pleurer l’ex-président Henri Konan Bédié, une mauvaise nouvelle s’abat sur le parti crée par Félix Houphouët-Boigny« , s’inquiète AfrikMag.
Ouassénan Koné serait décédé dans une clinique d’Abidjan sans que rien ne précise la cause de son décès peut-on lire sur le média, une raison qui expliquerait selon AfrikMag, le tourment des militants du parti.
Le Général Ouassénan Koné était selon cette source, l’un des derniers dinosaures de la politique ivoiriennequi a fait presque tous les postes au PDCI-RDA.
Ainsi et selon toujours notre source, du poste de Secrétaire d’État à l’Intérieur en 1974, puis de Ministre de la Sécurité en 1977, Gaston Ouassénan Koné a également occupé le portefeuille du Ministre de la Sécurité, dans le Gouvernement Kablan Duncan en 1993.
Ci-dessous le portrait du défunt :
Ouassenan Koné fut aussi ambassadeur de Côte d’Ivoire en Argentine, au Chili et en Uruguay. Ouassénan Koné, ministre de la sécurité, ils sont encore nostalgiques de cette époque des Ivoiriens qui n’en finissent pas d’en parler. Avant de rentrer en politique, Ouassénan Koné a d’abord fait carrière au sein de la gendarmerie nationale dont il fut le Commandant Supérieur dès 1964.
Après ses études à Cherchell en Algérie, il suit une formation à l’école d’aviation de Dax, puis à l’École des officiers de la gendarmerie nationale de Melun en France. Gaston Ouassénan Koné rentre en Côte d’Ivoire à la veille de l’indépendance et marquera son histoire en étant l’officier qui fut monter le drapeau le jour de l’indépendance le 7 août 1960.
En 1962, Ouassénan va créer de toute pièce la garde présidentielle sur instruction de Félix Houphouët-Boigny. Ouassenan sera dans la foulée le pilote pour les vols en hélicoptère du premier président ivoirien. Promu général de brigade en 1977 et de division en 1979.
Ouassenan Koné selon le média AfriMag, « quitte ce monde en emportant avec lui l’un des plus grands secrets jamais révélé en Côte d’Ivoire : le lieu où se trouve la dépouille mortelle de Kragbé Gnagbé, l’opposant politique à Houphouët-Boigny en 1970. Capturé après la révolte du Guébié, il a été vu pour la dernière fois en photo avec Ouassénan Koné et l’ex-ministre Léon Koffi Konan »
La rédaction
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