Le Conseil des ministres en sa séance du 09 août 2023 a décidé du port du faso Dan fani dans tous les établissements publics et privés d’enseignement post-primaire et secondaire de quelques communes urbaines du Burkina.
C’est donc décidé et il ne restait plus que ça ! La rentrée 2023-2024 s’annonce avec de fortes mesures notamment celles de faire du faso dan fani, une tenue scolaire étendue à tous les établissements publics et privés d’enseignement post-primaire et secondaire de quelques communes urbaines. La décision vient comme une solution d’encouragement aux productions locales qui ont souffert des méventes et des difficultés d’écoulement liées à la covid-19 et à l’insécurité. La mesure est salutaire certes mais elle ne se fera pas sans difficultés au moment où les parents s’échinent à deux mois environs de la rentrée scolaire pour caser leurs enfants dans les différents établissements de la place.
Heureusement que la mesure est flexible car le port de cette tenue « se fera tous les lundis, jours de la montée des couleurs. Le choix du motif et des couleurs est laissé à l’appréciation de chaque établissement scolaire», précise André Joseph OUEDRAOGO ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales.
Mais qu’à cela ne tienne, certaines associations telle la Fédération Nationale des tisseuses du Burkina (FENATI-BF) tout en saluant, en félicitant les autorités de la transition pour une telle décision qui n’a que trop tardé. Le problème de prix, de qualité et son aspect relationnel de la mise en pratique de cette décision ont été évoqués par les membres de la FENATI-BF.
Cependant, les représentantes des tisseuses ont formulé quelques suggestions. Au titre de celles-ci, on retiendra qu’il y a une Fédération Nationale des tisseuses du Burkina à laquelle l’autorité aurait pu se référer pour mieux accompagner la décision de la transition.
« il y a la fédération Nationale des Tisseuses du Burkina Faso repartie dans les 13 régions .Pour que les établissements scolaires puissent rentrer en contact avec les structures déconcentrées de la FENATI, de la chambre des métiers pour d’abord concevoir des motifs et ensuite, avoir des produits de qualité et éventuellement signer un partenariat entre la structure et l’ établissement pour pouvoir produire des produits de qualité. Pour éviter en tout cas un désordre; si je peux m’exprimer ainsi », a laissé entendre Madame COULDIATI membre de la FENATI-BF
A la suite des membres de la Fédération, nous vous proposons de lire les réactions de quelques Burkinabè. (Lire notre vidéo).
Biba NAMOANO et Ramata CISSE (Stagiaires)
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