Festival des cinémas d’Afrique de Lausanne
La 17e édition du Festival des cinémas d’Afrique de Lausanne a eu lieu du 17 au 20 août 2023 à Lausanne, en Suisse. Le Burkina Faso a été représenté avec une délégation conduite par le Délégué Général du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Monsieur Moussa Alex SAWADOGO.
La délégation de l’Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso à Genève a effectué le déplacement, le vendredi 18 août 2022, à Lausanne, afin de manifester son soutien aux hommes et femmes de culture burkinabè présents à cet événement.
Messieurs les Conseillers Goubgou Irissa et Guéré Théophile ont transmis les souhaits de bienvenue et traduit les félicitations de son Excellence Monsieur l’Ambassadeur, Représentant Permanent Dieudonné Désiré W. SOUGOURI aux participants burkinabè. Ils ont joint aux félicitations les encouragements du chef de la Mission diplomatique, à bien porter haut le flambeau du Burkina Faso sur toutes les tribunes.
Venus rendre hommage à leurs représentants culturels, les membres de la communauté burkinabè de Lausanne ne se sont pas laissés conter l’événement. Des responsables et membres de l’Association des burkinabè de Lausanne, le délégué du Conseil supérieur des burkinabè de l’étranger (CSBE), Monsieur Tahirou KOMI, ont assisté aux différentes productions des artistes burkinabè.
« Je demande la route de Roukieta Ouédraogo » soulève le public lausannois
Le vendredi 17 août, devant une salle comble du Théâtre de Verdure de la salle des fêtes du Casino de Montbenon, l’artiste comédienne burkinabè, Roukiéta Ouédraogo a présenté son spectacle « Je demande la route ».
L’originalité de la prestation, les qualités humoristiques, le talent artistique, adapté à la simplicité et la plaisance du récit, partagé par Roukiéta Ouédraogo, ont tenu en haleine le public. La dernière réplique de l’artiste a fait place à un standing ovation de plusieurs minutes. Dans son stand-ap, de plus d’une heure, l’artiste raconte avec hilarité et autodérision son cheminement, depuis son cycle primaire au Burkina Faso au rêve d’embrasser une carrière d’esthéticienne qui l’amène à s’embarquer pour l’hexagone, puis à cette ultime révélation persévérante qui lui ouvre les scènes parisiennes.
Le choc des cultures occidentales et africaines, la dureté de l’aventure migratoire, le sacrifice incontournable à consentir face aux épreuves, le respect dû aux aînés et surtout aux parents, l’éclat d’une étoile providentielle qui couronne les efforts consentis, tout passe dans cette trame comique qui réussit au final à émerveiller, à subjuguer le spectateur. « Roukieta donne à rire sur divers sujets, tels que le parcours d’une migrante, les différences culturelles, le racisme, les souffrances infligées aux femmes… et offre une histoire à la foi grave et légère, à laquelle chacun peut s’identifier.», apprécie la brochure du Festival.
Au chapitre cinéma, deux films burkinabè ont été également projeté le vendredi 18 août et le samedi 19 août. Ce sont « Les scarifiés » de Wabinlé Nabié, « Or de vie » de Boubacar Sangaré et « Papa Éric le tendre » de Gaston Bonkoungou.
Mission, Représentation Permanente du Burkina Faso à Genève
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