Développement des systèmes semenciers nationaux : l'AGRA déploie l'outil SeedSAT

Le ministère de l’agriculture en partenariat avec l’ONG Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) a tenu un atelier d’information sur le déploiement de l’outil SeedSAT du Centre d’excellence des systèmes semenciers en Afrique (CESSA), ce mardi 11 octobre 2022 à Ouagadougou.

SeedSAT est un outil d’évaluation qui devra permettre audit centre d’avoir une analyse approfondie des systèmes semenciers nationaux. Ce système est déployé en collaboration avec les gouvernements et l’ensemble des parties prenantes. Après un déploiement réussi au Ghana, au Kenya, au Malawi au Nigeria, en Ouganda et en Ethiopie, l’outil sera déployé dans quatre autres pays dont le Burkina, le Mali, le Mozambique et le Rwanda. Cet atelier qui réuni plusieurs acteurs du secteur va permettre de présenter officiellement l’outil SeedSAT et obtenir les contributions des parties prenantes sur son fonctionnement, l’optimisation de son utilisation et son adéquation au processus d’évaluation. En outre, c’est une occasion pour impliquer tous les acteurs dans le déploiement de l’outil.

Photo de famille

Selon le Chargé de programme, Christian Raoul OUEDRAOGO, représentant le manager pays de l’AGRA au Burkina Faso, il s’agit de façon inclusive de procéder à un diagnostic profond du système semencier national, en repérant les maillons faibles à dynamiser pour la transformation structurelle de ce secteur.

De son avis , cette démarche est d’autant plus nécessaire que « la semence est la pièce maitresse de notre agriculture et l’assurance de sa qualité et sa disponibilité constituent une priorité pour tous les acteurs œuvrant au développement de l’agriculture ».

Pour  Moussa Ouattara, Chargé d’étude au Ministère de l’Agriculture et des Ressources animales et Halieutique représentant le Secrétaire Général du MERAH à cet atelier, la proportion des semences améliorées utilisées est relativement très faible de l’ordre de 1%. Cet outil permettra de booster la production de qualité des semences si réellement les acteurs arrivent à s’approprier cet outil.

Moussa Ouattara, Chargé d’étude MERAH

« Nous pensons réellement que si les acteurs arrivent à s’approprier cet outil, c’est vraiment une révolution pour notre agriculture. Comme je l’ai dit aujourd’hui, la proportion des semences améliorées utilisées est relativement très faible, de l’ordre de 1%. Donc cet outil va nous permettre de booster la production de qualité des semences qu’on va produire au Burkina Faso sur place et passer qu’à même à un taux meilleur que 1%, au moins vers les 5 ou 7% dans les années à venir », a-t-il fait savoir.

Joseph Stéphanie OUATTARA

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