Fespaco 2021 : Le Burkina, un pays résilient

Fespaco 2021 : Le Burkina, un pays résilient

Reportage : La 27è édition qui vient de s’achever a mis en lumière le courage du peuple Burkinabè et sa détermination à tenir son pari. Elle est donc bel et bien terminée nonobstant nos difficultés et nos contractions internes. Mais ce que nous retenons surtout, c’est cette résilience dont ont fait preuve les burkinabè en organisant cette 27è édition. Suivez plutôt ce reportage de Isabelle DABIRE (vidéo) :

Docteur Dramane KONATE : PCA Fespaco

Il y a eu des péripéties dans l’histoire mais les burkinabè ont toujours su faire face à cela. Maintenant l’art et le cinéma qui se positionnent en tant que facteur de résilience, je constate un double Rampart de résilience. D’abord résilience du point de vu sécuritaire et sanitaire pour juste montrer que malgré le contexte,  le FESPACO se tient, les acteurs sont mobilisés ainsi que les producteurs et les réalisateurs. Le gouvernement a bien voulu accompagner justement cette 27ème édition parce qu’il sent que le Burkina Faso tient à son FESPACO. L’autre pan de résilience que nous connaissons, c’est sur le plan économique vu que le secteur a pris un coup et les acteurs se réunissent pour voir comment relancer la filière aussi bien au niveau de la culture que du tourisme.

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Smockey : Artiste musicien

Je pense que c’est une bonne chose quelque part pour montrer à la face du monde qu’il y a un Burkina qui résiste, qui tient ses rendez-vous de l’histoire et le FESPACO en fait parti. C’est un festival de catégorie 1 qui existe depuis un certain nombre d’années déjà, qui a aussi donné une référence en matière de culture internationale. C’est un petit pays qui fait des grandes choses. Donc c’était important de tenir cette date bien que tard parce qu’on ne peut tuer le rêve. Il y a des artistes, des créateurs qui ont énormément le talent au Burkina Faso. Quel que soit le tremblement de terre,  on doit pouvoir oser inventer l’avenir.



Doria Laurine : Communicatrice

Bien évidemment le courage des burkinabè est à saluer parce que nous sommes dans un contexte assez difficile. Malgré tout, le fespaco se tient.  Nous saluons ce courage  que les organisateurs ont fait preuve. C’est tellement beau et bien organisé. Le public est sorti massivement. Vous voyez que nous avons pu accueillir les festivaliers. Ils sont là dans la convivialité et dans l’hospitalité. Nous sommes donc contents

 

Didier Awadi : Artiste Musicien

C’est normal qu’on continue de vivre. Les Burkinabè sont obligés de vivre. Donc la Covid ou pas, on est obligé de vivre et d’exister. Pour moi,  le message des Burkinabè, c’est de vivre et exister. Covid ou terrorisme … etc on va exister et rester débout; car exister,  c’est résister.

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