Lancé en 1972, le festival international Jazz à Ouaga prépare sa 27 ème édition. C’est autour d’un déjeuner de presse à l’Hôtel Palm Beach de Ouagadougou que les organisateurs du festival ont déroulé le contenu de l’édition 2019. Les organisateurs du Festival et le Directeur de l’Inst. Français (veste)
C’est un estival de résistance est -on tenté de dire, un évènementiel musical qui, comme tout festival a connu ses hauts et ses bas. Malgré le contexte d’insécurité que traverse le Burkina ces dernières années, Jazz à Ouaga a toujours été au rendez-vous avec son public et les festivaliers. C’est d’ailleurs pour mettre en lumière la contribution du Jazz et la musique dans la lutte contre l’incivisme et l’insécurité que ce festival se tient cette année sous le thème “Jazz et Musique : “Facteurs du vivre ensemble”. C’est du moins en substance ce que l’on pourrait retenir du préliminaire de Abdoulaye DIALLO à l’entame du déjeuner de presse.
Fort de ces 27 ans d’existence, (27 ans donc d’expériences) “Jazz à Ouaga” pourrait tout simplement se résumer aujourd’hui en trois mots : “La qualité, l’originalité et les innovations”, a souligné Abdoulaye DIALLO le président du Comité d’organisation. Il s’agit pour les organisateurs “de toujours mieux faire que les éditions précédentes”, a poursuivi Abdoulaye DIALLO
Pour cette 27 ème édition qui s’ouvre du 26 avril au 04 mai 2019, il est prévu 03 scènes, 09 soirées concerts et une trentaine de troupes. Pour la circonstance, trois sites ont été identifiés pour accueillir les activités. Il s’agit du siège du Fespaco, le CENASA et l’Institut Français de Ouagadougou qui ouvrira exceptionnellement ses portes au festival. Cependant, les fans du Jazz se verront cette année privés de certaines activités comme “Jazz performance”, ” Jazz cool” et les masters Class” qui étaient précédemment financées par le DANEMARK et qui, malheureusement est en fin de programme.
Jazz à Ouaga, c’est aussi le rendez-vous de plusieurs artistes nationaux et internationaux. Pour la présente édition, plusieurs artistes dont Djam QUINTET d’Algérie et Bassekou KOUYATE du Mali sont programmés pour l’ouverture du Festival. Bien d’autres grosses pointures tels Ouagadez et Mamar KASSEY du Niger, Jacob SALEM, Bebey Prince BISSONGO, Eugène KOUNKER et Patrick KABRE du Burkina et John YALLEY de la Côte d’Ivoire sont attendus dans la capitale Burkinabè …
Jazz à Ouaga, c’est aussi la danse contemporaine avec Irène TASSEMBEDO. En effet, selon les organisateurs, la directrice de l’Ecole Internationale de Danse de Ouagadougou signera son entrée au festival avec un concept particulier. Il est intitulé, “Danser en Jazz”, une belle chorégraphie signée d’Irène Tassembédo qui fait certainement déjà rêver et qui sera proposée à l’ouverture du Festival.
Plusieurs institutions partenaires sont également annoncés à cette 27è édition. Outre ses partenaires traditionnels locaux que sont Télécel Faso, la BICIA-B et l’Institut Français, de nombreux partenaires frappent à la porte du festival. Il s’agit entre autres de la Mairie centrale de Ouagadougou, la Société “Eau Mounia”, l’Ambassade de Suède, Africalia, la Coopération Autrichienne, l’Ambassade des États Unis etc …
“MOUNIA” est ravie pour ne pas dire même honorée d’accompagner Jazz à Ouaga parce que nous estimons que toutes les initiatives locales notamment culturelles sportives sont vraiment à encourager pour favoriser le bien vivre, le vivre ensemble et pour le bien être au Burkina comme le disent les organisateurs. Mounia généralement soutient cet type d’évènement et à ceux qui ont besoin d’être accompagnés. Mounia essaie d’accompagner avec ses moyens, pas forcement financier mais avec son eau”, poursuit la Directrice Générale de la Société d’eau minérale “MOUNIA”.
Enfin, pour réussir une telle épopée musicale, la contribution du public s’est avérée nécessaire. C’est pourquoi les organisateurs du festival ont revu à la hausse les prix d’accès aux activités du Festival. Ainsi, les billets d’entrée à l’ouverture et à la clôture du festival couteront 5 000 frs CFA et les soirées à 3 000 frs CFA.
Gwladys RoseMonde (GRM)
Leave a comment
