Le Musée National de Ouagadougou a accueilli ce vendredi 26 mai 2023 la première édition du FESTIVAL International des Instruments et Danses Traditionnelles de Ouagadougou (FITO). Etaient présents à la cérémonie d’ouverture , le représentant du Ministre en charge de la culture, la marraine, et plusieurs autorités coutumières.
Placé sous le thème : « Culture, facteur de cohésion sociale et de développement durable », le FITO entend valoriser le patrimoine culturel burkinabè, la création d’un cadre d’expression pour les instrumentistes et les troupes traditionnelles et promouvoir la fraternité entre les communautés. C’est entre autres ce que nous a laissés entendre l’un des organisateurs du festival.
« En tant que petit-fils d’un instrumentiste dans le grand SOUROU, nous avons fait un constat que les instruments et les pas de danses traditionnelles du Burkina étaient en voie de disparition ou méconnus. Nous avons donc jugé bon de mettre ce festival en place pour leur promotion », constate Marc KOUSSOUBE, l’un des organisateurs du festival.
Pour Dr Elise Foniyama THIOMBIAONO/ILBOUDO représentant la marraine Abibata GUIRE, c’est une joie immense de soutenir un tel évènement.
« Avec plus d’une soixantaine d’ethnies au Burkina Faso, il est très important que l’on puisse valoriser les variétés d’instruments et des pas de danses du pays. C’est avec grand plaisir que la marraine que je représente a accepté accompagner l’initiative », soutient l’ancienne Ministre de la culture.
Et Dr Elise Foniyama de poursuivre en rappelant le rôle de l’instrument de musique :
« L’instrument de musique et la danse dans un contexte aussi difficile que ce que nous vivons, permettent d’apaiser les cœurs, d’unir les personnes, et de garder l’espoir que demain sera meilleur », a-t-elle ajouté.
Le représentant du Ministre en charge de la culture Hamidou BELEM a encouragé les promoteurs de l’évènement et les a rassurés de l’accompagnement du Ministère de la Culture avant de livrer aux médias un petit cours d’appui sur les notions de patrimoine culturel matériel et immatériel.
« Ce que vous voyez sont appelés patrimoine culturel matériels et les sons émis sont un patrimoine culturel immatériel. Voir des jeunes qui s’engagent pour la culture burkinabè, nous ne pouvons qu’être disponibles pour les accompagner », a laissé entendre Hamidou BELEM.
Le FITO qui s’inscrit désormais comme l’un des canaux de résistance et de résilience face à la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso, a mis les bouchées doubles pour présenter un menu très riche. Parenté à plaisanterie, exposition des produits culturels, conférences et prestations artistiques étaient au programme de cette première édition dont les rideaux se refermeront dans quelques heures ce 27 mai 2023 au Musée national de Ouagadougou.
Elise DENE (stagiaire)
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