C’est véritablement cette exposition vernissage qui ouvre au titre de 2024, le ballet des activités culturelles de l’Institut Français de Ouagadougou. Issouf et Hamed DIERO sont deux frères qui exposent en DUO du 10 au 24 février 2024 au Centre Kayiiré de Ouagadougou.
A l’ouverture justement ce 10 février 2024, les visiteurs avaient le choix entre contempler les tableaux peints et s’évader à travers l’animation musicale de DJ FLYM & Bomayé MC. Cette exposition DUO, c’est aussi l’histoire d’une rencontre entre le directeur de l’Institut Français de Ouagadougou et les frères DIERO.
Voilà donc deux plasticiens burkinabè qui, grâce à l’Institut français de Ouagadougou sont désormais sous les projecteurs et dont les talents traverseront les frontières. Issouf DIERO et Hamed DIERO respectivement sculpteur et peintre apprécient l’initiative de l’Institut Français.
«Nous remercions l’Institut Français et l’espace KAYIIRI qui accueillent ce soir nos créations. C’est très important ; car il faut un artiste pour faire des œuvres et un espace pour pouvoir les présenter. Nous sommes très contents pour montrer ce soir ce que nous savons faire », s’est réjoui le DUO.
Après les artistes, ce sont les promoteurs des espaces culturels qui se frottent également les mains durant ces activités hors murs organisées par l’Institut français.
« On dit que chaque évènement crée ses circonstances », s’est exclamé Kader KABORE, le responsable du centre KAYIIRI. Pour le propriétaire des lieux, l’Institut malgré sa fermeture a jugé bon dans le contexte actuel d’accompagner les acteurs culturels tant qu’il s’agira de contribuer à la paix, de valoriser la culture et de soutenir les artistes. « Sur ce plan je dirai vraiment merci à l’Institut Français », s’est-il réjoui.
Ensuite, la bonne nouvelle apportée par le Directeur Délégué est l’ouverture prochaine de l’Institut Français pour le 21 septembre 2024. « L’institut Français hors les murs ou dans ses murs, c’est d’abord l’institut des artistes du Burkina Faso. Il est là effectivement pour partager, pour inviter et vivre la culture, les échanges entre le Burkina et la France », a précisé Pierre MULLER
En tout cas, ce sont des artistes heureux et qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de l’institut Français qui se déploie dans les quartiers de Ouagadougou pour soutenir la création artistique. (Lire notre vidéo)
Gwladys RoseMonde (GRM)
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