Dans le monde des jardins et de l’agriculture, une branche peu connue mais essentielle est représentée par les femmes jardinières. Elles travaillent avec ardeur dans les champs pour cultiver des légumes de contre-saison, fournissant ainsi des récoltes fraîches tout au long de l’année. Parmi ces femmes, nous avons rencontré Setou Zongo, une travailleuse qui s’investit quotidiennement dans le jardin.
Setou Zongo est une femme qui œuvre avec passion dans les jardins. Sa tâche principale consiste à cultiver des légumes de contre-saison. Elle travaille en groupe, aux côtés d’autres femmes jardinières, partageant ainsi ses compétences et son amour pour la terre.
La rémunération de Setou Zongo et de ses collègues est basée sur la quantité de travail accomplie chaque jour. Plus spécifiquement, elles sont payées en fonction du nombre de planches labourées et du nombre de planches de pieds de salade plantés. Les revenus journaliers peuvent varier entre 500 et 1000 francs, un salaire mérité pour les efforts considérables et le savoir-faire qu’elles apportent à chaque journée de travail. »C’ est notre travail comme ça, on se retrouve en groupe pour travailler et on nous paye par jour en fonction de ce que chacune a pu faire. je peux gagner jusqu’à 5000 francs certains jours, mais que cela dépend de la quantité de travail à accomplir.’’ explique- t’elle
Battant les durs climats et les conditions de travail parfois pénibles, elles se consacrent à la culture de légumes de contre-saison, comme la salade, le chou et les tomates, offrant ainsi des récoltes fraîches.’’ Le travail n’est pas aussi simple. Il faut se lever très tôt le matin avec la fraicheur pour espérer avoir quelque chose à faire dans le jardin. Le matériel de travail nous manque aussi. Tu dois te débrouiller pour avoir quelque chose avant qu’on t’accepte à travailler. Si tu ne le fais pas aussi tu ne vas pas manger.’’a déclaré Setou ZONGO
Dans un domaine où le travail des femmes est souvent sous-estimé et oublié, il est essentiel de rendre hommage à des femmes comme Setou Zongo et ses collègues. Nous leur devons notre gratitude et notre respect, car elles sont les piliers de nos assiettes bien garnies tout au long de l’année.
Pauline DABIRE
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