JPICC: 3ème édition

JPICC: 3ème édition

Les portes de la 3ème édition des Journées de Promotion des Industries Culturelles et Créatives (JPICC) se sont ouvertes ce 22 octobre 2015 à Ouagadougou. Placées sous le patronage du ministre de la culture et du tourisme, ces journées vont regrouper pendant deux jours les acteurs du monde la culture autour de la problématique du financement des activités culturelles au Burkina Faso.


C’est parti pour l’acte III des Journées de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) ce 22 octobre 2015 à Ouagadougou. Organisée par la Direction de la Promotion des Industries Culturelles et Créatives (DPICC) du Ministère de la culture et du tourisme, cette plateforme d’échanges va permettre aux acteurs directs et indirects du monde de la culture de se pencher sur le thème « Financement des activités culturelles au Burkina Faso : analyse et perspectives »c’est tout dit ! Pour cette troisième édition des JPICC, l’administration publique de la culture et les artistes ont décidé de toucher le nœud du problème de la culture au Burkina Faso : l’accès au financement.
Sur la table des échanges et des réflexions, les panélistes auront à aborder les sujets du crédit bancaire, du sponsoring, des fonds de financement de l’Etat et des fonds internationaux de la culture.« L’objectif de cette année c’est d’outiller les acteurs culturels de techniques de recherche de financements. Les outiller de techniques pour aller capter et avoir plus d’investissements, plus de ressources financières pour pouvoir mener leurs activités » a laissé entendre Boukary Ouédraogo, Directeur de la Promotion des Industries Culturelles et Créatives. C’est donc dire qu’à travers les ateliers, les participants seront outillés en techniques de rédaction de dossier de sponsoring, de montage de dossier de crédits bancaires de recherche de sponsors.
Pour Djarkaria Hema, conseiller technique et représentant le ministre de la culture et du tourisme empêché, « le thème de cette édition participe de l’ambition du ministère d’améliorer l’accès des opérateurs aux sources de financement, mais également d’accroître le volume des investissements dans le secteur culturel, secteur à fort potentiel de création d’emplois et de revenus, et vecteur de promotion international de l’identité et du savoir-faire organisationnel». Le gouvernement pour montrer sa volonté d’accompagner le secteur de la culture et faciliter l’accès aux financements aux acteurs de ce secteur, a adopté lors du conseil des ministres du 14 octobre 2015, un décret portant création du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT). Ce fonds doit servir de garantie pour ouvrir les portes des banques aux artistes.
samandoulgou.jpgDe l’avis de Inoussa Samandoulgou alias Fat Lion, représentant les acteurs privés de la culture « il faut qu’au Burkina Faso on mette en place un dispositif financier conséquent qui permette aux acteurs culturels d’exercer leur profession sans passer par des acrobaties. Le sponsoring qui est présentement une question de relation doit passer de cette échelle à une autre plus organisée et doit être accessible à tous ceux qui ont des projets intéressants ».
La culture, inscrite dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) comme un des secteurs prioritaires, ne bénéficie pas d’allocation suffisante de ressources financières pour mieux exposer son potentiel. Espérons qu’au sortir de ces JPICC, des voies et moyens seront trouvés pour booster le secteur culturel car, comme on le dit, ‘’la culture est ce qui nous reste quand on a tout perdu’’.
Ben Abou-Bakr

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