’Kodjen’ Datuobu » : Journal apologétique de mon village Kodjena

’Kodjen’ Datuobu » : Journal apologétique de mon village Kodjena

Le père Dimanchi Gabriel BOURGOU a mis à la lumière du jour, son tout premier livre intitulé « Kodjen’ Datuobu JOURNAL APOLOGETIQUE DE MON VILLAGE KODJENA ». La cérémonie de dédicace s’est déroulée ce samedi 18 mai 2024 à l’espace culturel Feeling.

C’était en présence de nombreux acteurs de la culture, des parents et amis, que s’est déroulée cette cérémonie de dédicace du livre « Kodjen’ Datuobu JOURNAL APOLOGETIQUE DE MON VILLAGE KODJENA ».



Après des recherches et des études en philosophie et en théologie, le père Dimanchi Gabriel BOURGOU décide de se retourner vers l’écriture. Il fait ainsi donc ses premiers pas dans la littérature avec la parution de ce premier ouvrage.

« Kodjen’ Datuobu JOURNAL APOLOGETIQUE DE MON VILLAGE KODJENA » est un essai historico-littéraire de 94 pages reparties en 16 parties. Dans ces différentes parties, parlant des foyers traditionnels de terre dure, l’agriculture, la chasse, les fetiches, les religions dites révélées, le marché avec les premiers commerçants, le phénomène des coupeurs de route et du viol, des philosophes, etc, l’auteur décrit sans ambiguïté, la culture, la tradition, la réalité historique et la modernité d’un village Gourmantché.



Le document comporte aussi une cartographie, quelques sigles et abréviations, une dédicace, un remerciement, une préface écrite par Jérôme Tindano et un avant-propos.

Le texte du livre est clair, lisible qui permet une lecture fluide. Selon la Patronne de la cérémonie, Elyse THIOMBIANO qui a eu la chance de lire l’œuvre, l’écrivain a su adopter un style réaliste qui captive l’attention du lecteur et le replonge dans son enfance. « J’ai bien aimé les histoires des Bôbô, des histoires qu’on écoutait effectivement par rapport à une dame qui s’en va avec sa grossesse, etc. Vraiment ça m’a permis de me replonger dans mon enfance et de me retrouver dans mon quartier », s’est-elle réjouit.

Selon l’auteur, l’ouvrage vient comme une réponse à la jeunesse africaine qui a le devoir de connaitre la vraie version de leur histoire. Il ajoute que l’œuvre se veut une invite à un essai de réflexion sur l’attache au racines africaines. « (…) C’est pour garder mémoire, pour que l’histoire ne s’efface pas et qu’elle ne soit pas raconter de façon édulcorée. Au regard des baobab qui tombent et de la jeunesse qui murit, ce n’est pas beaucoup de choses pour préserver ce qui reste et dans l’oralité encore, il fallait mettre quelque chose par écrit pour que nos jeunes générations puissent en profiter et peut-être améliorer dans le futur », a-t-il laissé entendre.

Safi SOMA

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