Au Burkina Faso comme dans d’autres pays, le mariage est un lien sacré qui unis non seulement les individus, mais aussi les familles et les communautés. Chez les Baoulés, précisément les Aetou , un sous groupe Baoulé résident à Tiébissou et Dimbokro, le mariage coutumier revêt une importance particulière. Il comprend deux étapes et repose sur la communication ainsi que les offrandes matérielles. Pour en savoir plus , lissons cet article.
Chez les Aetou, comme plusieurs cultures d’ailleurs , c’est l’homme qui demande la main de la femme en mariage, avec son consentement. Pour eux , la demande de mariage est la première étape la plus importante car elles représentent la grande partie de l’engagement du prétendant. C’est l’étape où le fiancé s’engage dans les travaux champêtres, sans compter les différents cadeaux non négligeables. Ainsi donc il met en œuvre tous les services jouant en sa faveur ».
Le mariage coutumier
Chez les Aetou , le mariage coutumier comprend deux étapes. D’abord nous avons le Kôkô. Selon Florent N’Guessan BOHOUSSOU , enseignant à Abidjan » Le Kôkô c’est l’étape où le fiancé se présente officiellement aux parents de sa future épouse. Durant la cérémonie, la coutume demande qu’il ait au moins 6 bouteilles de liqueur. Une bouteille pour la famille maternelle, une autre destinée à la famille paternelle, les autres sont destinées respectivement à la communauté des ressortissants du village et les témoins. Après cette étape, la femme est considérée comme mariée même si la dot n’est pas encore remise » , dit -il . La célébration du Kôkô se fait en fonction de chaque groupe car il y’a au moins 30 sous groupes de Baoulé en Côte d’Ivoire. » ajoute t-il . Après cette étape vient alors l’étape symbolique qui est la dot . Elle marque le début de la préparation du mariage proprement dit.
La dot
La cérémonie de remise de la dot chez les Aetou est très importante et symbolique . Selon Florent N’Guessan BOHOUSSOU » C’est la cérémonie au cours de laquelle le fiancé va fournir deux complets de pagnes Baoulé . Un pagne pour le beau père et un autre pour la belle mère . En plus de cela , le fiancé doit remettre un sac de riz, des complets de pagne pour la fiancée , afin de rassurer les parents que leur fille ne sera pas dépourvue de vêtements. Enfin il y’a une somme d’argent que le fiancé prévoit pour sa femme en fonction de ses moyens . Cette somme est remis directement à la fiancée , qu’elle utilisera pour couvrir les frais de couture de ses pagnes » , déclare t il . Pour ce qui est du kôkô et de la dot, ils peuvent être combinés. Ce choix revient donc au fiancé.
Après toutes ces étapes, vient le mariage civil et religieux des époux.
Il est important de noter que toute ces étapes concernent le mariage des Aetou , un sous groupe Baoulé résident à Tiébissou et Dimbokro .
Gloria BALO
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