Le PSG a laissé passer sa chance

Le PSG a laissé passer sa chance

Malgré de franches occasions à son crédit, le PSG s’est incliné en finale de la Ligue des champions ce dimanche à Lisbonne. Vainqueur 1-0 grâce à Coman, le Bayern s’adjuge la sixième C1 de son histoire.

Paris aura payé pour apprendre. Cette première apparition en finale de la Ligue des champions n’a pu être couronnée de succès face à un Bayern décidément solide et impitoyable. Ce dimanche soir à Lisbonne, le PSG a eu sa chance, assurément, mais la logique a finalement été respectée avec le sacre d’un monstre bavarois plus constant dans l’effort, plus discipliné et plus inspiré dans le dernier geste. Un champion d’Allemagne sûr de sa force et ainsi crédité d’une sixième victoire dans la plus prestigieuse des compétitions continentales. A l’image de ce duel entre Neymar et Neuer doublement remporté par le dernier rempart allemand (18e), les hommes de Tuchel ont eu les occasions pour faire mal au colosse munichois. Di Maria lui aussi a loupé son opportunité (23e). Comme un Mbappé qui, juste avant la pause, n’a pas assez appuyé sa frappe en pleine surface de réparation (45e). Même chose pour Marquinhos, le héros des tours précédents, réduit au silence lui aussi par un Neuer des grands soirs (70e). Ou Choupo-Moting, un brin trop court dans le temps additionnel pour détourner à bout portant un ballon glissé par Neymar.

Coman, tout un symbole

Forcément, quand ça ne sourit pas devant, on s’expose à une cruelle déconvenue. Et ce fut le cas pour les Parisiens quand Coman, l’ancienne pépite du centre de formation, catapulta sa tête dans les filets défendus par Navas à la conclusion d’une action d’école relayée par Müller et Kimmich notamment (0-1, 59

e). Bien plus tôt dans cette rencontre, l’incontournable Lewandowski – stoppé à 15 réalisations dans cette édition de la C1 – aurait pu lui-même ouvrir le score s’il n’avait buté sur un poteau (22e) ou la main ferme de Navas (31e). Qu’importe vu de Bavière, où l’on se contente volontiers de ce succès signé sur la plus petite des marges, le 10e dans la compétition cette saison pour la formation dirigée par Hans-Dieter Flick – un parcours sans faute inédit en Ligue des champions. Un succès synonyme de sixième consécration bavaroise à l’échelle de la grande Europe, après 1974, 1975, 1976, 2001 et 2013. Le PSG, qui vient tout juste de célébrer ses 50 ans, a encore le temps de grandir. Il est aujourd’hui suffisamment mûr en tout cas pour tutoyer les cadres historiques du Vieux continent. Un joli lot de consolation malgré tout.

Source : msn.fr

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