Musique : Sandine NAMA, Artiste musicienne

Musique : Sandine NAMA, Artiste musicienne

Sandrine NAMA était toute jeune lorsque nous l’abordions sur la musique burkinabè. C’était autour des année 2000. Elle avait le vent en poupe, une voix vraiment posée et de belles inspirations. Managée par le studio ABAZON de Smockey, Sandrine NAMA était comme on le dit aujourd’hui,  l’artiste de la révélation. 

De belles compositions pour les enfants, des compositions pour les films comme dans celle de l’As du Lycée, des chansons de sensibilisation mais aussi des chansons souvent engagées aux couleurs RAPP. « KOUMAN », « SI TÖT », CHEZMOI » et BELLE AFRICAINE  »  dans laquelle la jeune Sandrine magnifie la femme africaine, c’est près d’une dizaine de beaux titres très mélodieux et pleins d’enseignements. Sa dernière actualité date de cette année (2023) qui est une reprise avec Smockey de la chanson  du générique de la série burkinabè, l’As du lycée 14 ans après la première sortie officielle du générique.



Quand vous écoutez ces titres, vous comprendrez certainement pourquoi nous nous posons la question de savoir s’arrête elle en si bon chemin. Pourquoi avec un tel talent, l’artiste ne persévère pas ? Mais peut-être que les prochaines lignes vont pouvoir nous éclairer sur ses difficultés :

Sandrine NAMA : Ce qu’il y a de plus difficile dans ce métier, c’est l’adaptation à un monde qui n’est pas réellement ce qu’on voit, ou ce qu’on s’imaginait. Souvent, tout n’est pas rose et le revers de la médaille n’est pas forcément fait de strass et de paillettes.

Rien n’a été réellement comme je l’imaginais avant mon entrée dans la musique. Les rapports humains se nouent et se dénouent en fonction des intérêts, business oblige. (…) il n’y a pas d’amis mais il n’y a que des intérêts. Tant pis si vous êtes à vos débuts..



Dans une telle situation, lorsque ça ne va pas du tout, je pense qu’il faut s’arrêter; et même avoir le courage de partir afin ne pas tomber dans la parodie. C’est une philosophie que je me suis forgée et c’est celle-là même qui justifie aujourd’hui ma séparation d’avec mon producteur et mon manager. C’est vrai que je les ai quittés. Mais je l’ai fait avec beaucoup de respect pour eux parce qu’ils m’ont beaucoup appris et je leur dois encore énormément.… »

Sandrine NAMA,  à l’instar des artistes précurseurs de la musique burkinabè a marqué les esprits par son talent et par sa capacité à faire mieux si les moyens lui étaient donnés. Vivement qu’elle se remettent sur ses compositions.

La rédaction

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