Le paludisme est une maladie qui tue et pourtant qui peut bien être évitée. Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de cas de paludisme dans le monde a été estimé à près de 241 millions en 2020 avec 627 000 décès imputables au paludisme. Et parmi ces cas déplorables, figurent en grande partie les enfants de moins de05 ans. 80% des enfants de cette tranche d’âge ont été concernés en 2020.
En Afrique et particulièrement au Burkina Faso, les cas de paludisme sont plus fréquents en hivernage.
Pour le Docteur SOUNON BOUKO Pulchérie, médecin généraliste à la clinique privée de CAMADIE, la plupart des malades qu’elle reçoit sont les jeunes de moins de 40 ans. Mais la prise en charge de tels cas n’est pas sans difficulté car selon elle, un préalable est nécessaire. « Tout d’abord lorsque nous recevons un malade, nous essayons de l’évaluer, voir si la clinique est capable de prendre en charge ce dernier. Si notre conclusion est négative, nous allons conseiller au malade de se rendre dans un autre centre de santé pour une meilleure prise en charge. Cette démarche nous évite des difficultés à ne pas pour pouvoir soigner le malade », a déclaré Docteur Bouko.
Des cas malheureux, il n’y en a pas encore eu s’est exclamé docteur SOUNON. « Par la grâce de Dieu nous n’avons pas encore enregistré un cas malheureux et nous prions que cela ne se produise pas », a-t-souhaité.
Une méthode simple pour se protéger contre le paludisme
La cause du paludisme est connue. Elle est liée par la piqure d’un moustique appelé anophèle. Les flaques d’eau dans les rues tout comme dans les cours sont des nids à ces moustiques. Et Docteur SOUNON BOUKO de recommander une méthode simple pour se protéger contre le paludisme. « Tout le monde sait que le moustique est l’insecte qui transmet le paludisme. Les gens s’obstinent à ne pas dormir sous des moustiquaires imprégnées et c’est triste parce que c’est le moyen le plus facile de se protéger surtout en cette période. Dormir sans une moustiquaire vous expose à des piqûres de moustique et c’est un risque de contracter le paludisme », a-t-elle soutenu.
Pour ce qui est de la prévention, plusieurs méthodes sont préconisées. Au-delà du fait de dormir sous moustiquaire et d’assainir les zones d’habitation, Docteur BOUKO préconise des traitements préventifs. « Il y a aussi les traitements préventifs qu’il ne faut pas négliger. Nous devons comprendre aussi qu’investir dans sa santé est une nécessité. Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Au moindre signe de paludisme, n’hésitez pas à vous rendre dans un centre de santé pour une consultation », conseille Madame SOUNON BOUKO.
Comme dit plus haut, le paludisme est une maladie qu’on peut éviter, pour peu qu’on observe les mesures préventives. Vivement donc que chacun se protège.
Dallas SAWADOGO (Stagiaire)
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