La première édition du Salon International du Prêt-à-porter de Ouagadougou est bien fini. Plusieurs stylistes y étaient et nombreux sont ceux qui se disent satisfaits de cette première expérience. Pour une meilleure appropriation du salon, quelques exposants ont fait d’excellentes recommandations. Voici en intégralité leurs appréciations :
BAZEMSE, Exposant
Le SIPAO est la bienvenue. J’encourage IDE MAVA. Il faut dire aussi que ce n’est pas facile d’organiser de tels évènements dans nos pays. Les premières éditions sont toujours difficiles, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut arrêter.
Comme suggestions, je lui dis de viser encore plus haut. Je mesure les difficultés qu’il a rencontrées. Ce n’est pas évident d’avoir le financement et comme il a déjà pu organiser une première édition, je crois que tout est bien. Il faut essayer de s’ouvrir à l’international pour attirer les acheteurs internationaux.
Zakaria BELEM Alias ZEKSTYL, Exposant.
C’est une très belle initiative ! L’exposition est favorable, ce n’est pas une histoire de refaire. Mais il va falloir quand même apporter quelques retouches parce qu’il y a des exposants qui n’ont pas bien compris le thème. C’est pourquoi certaines expositions étaient en inadéquation avec l’esprit du salon. Les prochaines éditions, il faudra qu’on corrige cela afin qu’on aille dans le bon sens.
Pour cette première exposition, c’est du regret aux absents. Nous avons passé une très belle semaine et personne n’est rentré sans sortir avec un sachet en main. Pour les prochaines éditions on prie Dieu pour que le promoteur trouve des sponsors.
RAIZA KABORE, promotrice de la marque 226 Karats
C’est une marque de vêtements. Nous travaillons beaucoup avec les matières que l’on retrouve sur les marchés africains.
Il n’y a pas eu assez de monde, il n’y a pas eu d’engouement. Peut-être que la communication n’est pas bien passée. La plupart de ceux qui étaient présents étaient des acteurs de la mode ou des proches des acteurs de mode.
A l’avenir, il faut trouver d’autres méthodes pour communiquer sur l’évènement. On pourrait par exemple en plus de la télé utiliser des taxis pour véhiculer l’information. Pourquoi pas ?
Idrissa Diarra, Client
J’ai été d’abord impressionné par le décor du salon. Au-delà même du salon, j’ai eu l’occasion de participer au défilé. J’ai pu voir de belles coupes, de jolies couleurs que les stands ont présentés. Je ne suis pas seul à le dire parce que j’entendais aussi des gens le témoigner autour de moi. Les prix sont aussi abordables entre 7 000 et 7 500 frs.
Je fais cet appel à nos concitoyens à faire toujours un tour dans les salons d’exposition. C’est en s’intéressant à ces produits locaux que l’on va stimuler le développement de l’économie locale.
MOZESS KORHOGO exposant
Je suis Mozess Korhogo, je suis un styliste burkinabé, j’exerce seulement dans la coupe féminine. Le SIPAO, est une aubaine pour nous; on l’attendait de pied ferme et on lui dit AKWABA.
Je ne suis pas venu au SIPAO pour me faire de l’argent; mais pour accompagner une initiative louable, un beau projet qui sera gagnant dans les prochaines années. J’aimerais que dans les éditions prochaines, qu’il y ait plus de couturiers qui participeront et qui essayeront de perfectionner et de corriger les erreurs de la première édition.
Djénébou Coulibaly née Ouattara : Zoukana création
Pour une première édition, c’est très difficile d’atteindre tous les objectifs. L’heure de la clôture et de la fermeture des stands est à revoir. Si on pouvait aller à 21 h les jours ouvrables et jusqu’à 22h pour les week-ends end, ce sera une très bonne chose.
Je les demande de le faire pour les éditions à venir bon vent au styliste créateur qui est notre ami à nous. C’est une très belle initiative nous on part en Europe pour prendre des articles pourquoi pas eux. Quand tu dis à quelqu’un que tu fais le perlage à la main à Ouagadougou ils ne vont pas te croire.
P.K
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