Société : Sandaogo Henri KABORE, un fan de la musique

Société : Sandaogo Henri KABORE, un fan de la musique

Nous apprenons davantage avec un ancien maire qui a officié pendant des moments difficiles, au moment où le foncier connaissait ses débuts de crises. Sandaogo Henri KABORE que nous avons rencontré est aussi bien  un fan de la musique moderne que traditionnelle.

Nous avons choisi de le mettre en lumière au regard des actes posés en faveur de l’éclosion artistique dans sa commune, un acte qui traduit que le politique n’est pas dissocié des affaires administratives.

Lisez plutôt !

Art : Quel est selon vous, la tâche la plus difficile quand on est à la tête d’une mairie. On a souvent comme l’impression que le maire est pris dans un étau. Autant il doit appliquer la rigueur administrative, autant il doit veiller aux intérêts de ses électeurs d’hier .
S.H.K : Comme vous le dites; on a des difficultés dans la mesure que notre rôle est à la fois administratif et politique. Il arrive souvent que nous privilégions les questions administratives au détriment du politique. Certains croient que du fait de leur fonction de conseiller ou de rapports personnels qu’ils ont avec le maire, ils sont prioritaires à tout point de vue. Certains disent qu’ils ne comprennent pas comment ils peuvent être à la base de l’élection d’un maire et que ce dernier ne puisse pas résoudre leur problème.

Ma présence également sur le terrain, donne une certaine assurance aux populations de cette zone où la demande dépasse largement l’offreA mon temps, sur 53 000 personnes recensées, nous n’avons pu dégager que 18 000 parcelles sans compter les autochtones et les exploitants de champs qui réclamaient eux aussi des parcelles pour leurs enfants. Vous conviendrez avec moi qu’il est nécessaire dans de pareilles circonstances que j’assume pleinement mes responsabilités et la meilleure manière de le faire, c’est d’être sur le terrain pour toucher du doigt les réalités dans la zone.

Art : Des échos qui nous sont parvenus, il ressort que vous êtes un fan de la musique. D’ailleurs le décor de votre bureau le témoigne si bien puisque nous y voyons des cd musicaux stockés en quinconce. C’est assez surprenant parce que nous croyions qu’un maire n’avait pas du temps pour la musique ?
S.H.K : (Rires) ce n’est pas un secret, j’aime bien la musique, notamment la musique traditionnelle. A toutes les fois que j’écoute la musique traditionnelle lors des cérémonies officielles ou des cérémonies de mariage par exemple, je suis tenté de me lever pour esquisser des pas de danses .

Art : Au niveau de la municipalité, qu’est-ce qui est fait pour revaloriser la musique et particulièrement la musique traditionnelle que vous aimée si bien ?
S.H.K : Pour ce qui est de la politique culturelle communale, nous avions organisé la nuit des lauréats au profit des artistes de BOGODOGO. Ces artistes nous ont représenté dignement et  valablement à la dernière Semaine Nationale de la Culture à BOBO-DIOULASSO. Chaque année, nos troupes nous ont toujours fait honneur aux différentes compétitions culturelles. Nous avons toujours eu des prix. Pendant mon passage à la tête de la mairie, nous avons mis la pression sur l’encadrement des troupes. Et pour marquer d’avantage notre intérêt à la chose culturelle, nous désignait  des conseillers municipaux  pour les accompagner jusqu’à Bobo. Aujourd’hui, je crois que nos efforts ont eu du mérite; car sur les 12 troupes qui ont participé à la Semaine Nationale de la Culture, 8 avaient été primées. Elles nous ont ramené des trophées et pas des moindres. Je vous dis que parmi les 8 troupes, 5 ou 6 ont obtenu les premiers prix. Fort de cette grande joie qui nous anime, nous avons décidé de les réunir pour leur dire Grand-merci.

ArtistesBF

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