Dans le cadre de ses activités hors murs, l’Institut Français de Ouagadougou a déroulé son tapis rouge au couple ATT et SISSAO. C’était ce 02 mars 2024 au COSMOS sis à la ZAD.
Le maquis «Le COSMOS» a refusé du monde ce 2 mars 2024 lors du concert live du couple ATT et SISSAO. Plein comme un œuf, le maquis a dû réaménager son espace pour contenir ce beau public bruyant et pétillant d’impatience.
22h 30, le couple Amadou DIABATE et Awa Sissao s’annonce mais sans que le public ne sache par quelle entrée les accueillir. Les deux artistes tourtereaux ont choisi en effet, de rentrer séparément par des portes distinctes. Et ce n’est que sur la scène que le public les découvrira. Ils sont accueillis dans un « standing ovation… »
Tous de vert vêtu en tissu Dan Fani, le couple sur scène se tient par la main, les yeux dans les yeux et entonne une chanson qui marque ainsi le début du concert.
Et c’est donc parti pour un beau spectacle gratuit qui va durer près de deux heures d’horloge grâce à l’Institut Français de Ouagadougou. A travers musiques, danses et belles anecdotes SISSAO et ATT ont fait rêver le public, le but étant entre autres de rendre interactive la soirée.
Comment ne pas être reconnaissant à l’endroit de cet institut qui, bien que fermé a décidé d’amener les spectacles vers les populations ? C’est du moins en substance ce qu’a laissé entendre David BATIONO, le représentant du Gérant du COSMOS.
« C’est vrai que nous n’avons pas eu le temps pour bien accueillir l’Institut Français. Mais la prochaine fois, nous pensons pouvoir mieux faire. Au COSMOS ici, nous n’avons pas d’autres partenaires que l’Institut Français. Mon souhait est que l’Institut continue de nous accompagner et d’aider toujours les artistes burkinabè », s’est-il réjoui.
« C’est un plaisir et un bonheur d’être en contact toujours avec les mélomanes, les fans et tous ceux qui aiment la musique burkinabè », nous confie l’artiste musicienne Awa SISSAO. Et la DIVA de la musique burkinabè de poursuivre en remerciant l’Institut Français pour son accompagnement constant aux artistes. « Si nous sommes là ce soir, c’est grâce à l’Institut Français de Ouagadougou. Je leur dis juste merci et je les exhorte de toujours continuer à soutenir la musique burkinabè parce que je sais qu’à travers la musique, nous pouvons passer beaucoup de messages et réussir ensemble beaucoup de choses », a déclaré l’artiste musicienne. (Lire notre vidéo ci-dessus )
Au-delà de l’ambiance et de ce soutien aux artistes, c’est aussi les parkers, les vendeurs ambulants et les gérants des lieux qui se frottent les mains en termes de vente et de chiffres d’affaires. Dans tous les cas, le besoin est là. Au moment où l’activité économique est fortement en baisse, l’initiative est à saluer.
Gwladys RoseMonde (GRM)
Leave a comment
