DEZ Altino au Boulgou : "C'est le meilleur de tous ses concerts" (dixit KPG).

DEZ Altino au Boulgou : "C'est le meilleur de tous ses concerts" (dixit KPG).

Le célèbre « BOULGOU Bar » sis au quartier KOULOUBA de Ouagadougou a accueilli le spectacle de DEZ ALTINO affectueusement appelé « Le Prince National ». C’était ce 16 février 2024 dans le cadre des activités « Hors murs » de l’Institut Français de Ouagadougou.

A l’instar donc des artistes Floby, Awa BOUSSIM, Nabalüm, Kayawoto, Amzy, Awa Sissao et ATT, c’est  au tour du Prince National de bénéficier du soutien de l’Institut Français de Ouagadougou.



« Et c’est bien parti pour le premier concert de l’année de l’Institut Français de Ouagadougou ! »

Près de 3 heures d’horloge, le Prince National a tenu en haleine son public à travers son riche répertoire musical. Ainsi de «Maam ne foo », à « Wend ya wende » en passant par « N’dolé», « béogo » et « Sabaabo»… pour ne citer que ces titres,  le prince et ses danseuses ont arraché des applaudissements nourris du public. Et que dire des rythmes Wadba, wedbindé ou encore le Kigba que chaque mélomane à sa manière s’empressait de livrer les démonstrations ? Les jeunes qui semblaient se plaire dans la maîtrise de ces rythmes traditionnels ont croisé sur la piste des vieilles générations qui n’avaient encore rien perdu de leur talent.

Dans cette belle ambiance féerique, qui donc est mieux placé que le public pour apprécier l’initiative de l’Institut Français  ? à travers ses spectacles  qui conquièrent  de plus en plus le cœur des mélomanes et l’adhésion du public burkinabè.



« Je peux dire que ce concert de DEZ ALTINO  est l’un de ses meilleurs concerts. On a vu la facilité avec laquelle il a maîtrisé l’espace et les alternances. Je crois que c’est un artiste qui se bonifie au fur et à mesure », s’est exprimé Kientéga Pingdéwindé Gérard dit KPG.

Et l’artiste conteur de remercier l’Institut Français pour son initiative « hors mur ». « Je pense que l’institut Français a eu une très belle initiative d’avoir fait en sorte qu’on ramène l’art partout dans la ville », a -t-il poursuivi.

« Si j’ai fait l’effort d’être là ce soir, c’est parce que l’effort du Centre Culturel Français malgré son caractère innopérationnel à son lieu habituel a décidé de délocaliser le spectacle au Boulgou BAR. Je me suis dit qu’il fallait faire l’effort pour être présent à ce spectacle », a soutenu Honoré Bambara. le promoteur de Miss UNIVERSITE.

Pour cette septuagénaire Madame GAETIN née Remen Célestine, les chansons de DEZ ALTINO sont instructives. « Quand tu écoutes, tu sens que c’est une éducation », nous confie madame GAETIN née Remen Célestine, restauratrice.



Le souhait de Dame Remen est que l’Institut Français puisse poursuivre son initiative car dit-elle, «ça va permettre aux enfants et aux gens qui veulent connaître les artistes burkinabè de les découvrir», conclut-elle.

Et les appréciations n’en finissent pas … Des suggestions ont même été formulées dans le sens de renforcer l’initiative de l’Institut Français pour le bonheur de la musique burkinabè. (Lire notre vidéo ci-dessus).

Gwadys RoseMonde (GRM)

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