Comment vivre de son art et contribuer à l’économie de son pays ? Telle est la difficile équation à résoudre face au danger du piratage audiovisuel aggravé ces derniers temps par le boom technologique. C’est autour de cette problématique que se tient ce 22 février 2018 un panel sur la question. Organisé par l’Association panafricaine convergence pour la promotion de l’Industrie Culturelle et du Secteur audio-visuel, le panel a connu la participation des acteurs impliqués dans la chaine de l’audiovisuel y compris les hommes de sécurité.
C’est l’hôtel “Le palmerais” qui a servi de cadre à la somptueuse cérémonie. C’est un panel de 24 h parrainé par Remis Fulgence DANDJINOU, Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement et coparrainé par Abdoul Karim SANGO, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme. Porté par Madame Béatrice DAMIBA, ex-Présidente du Conseil Supérieur de la Communication et Présidente de l’Association Convergence, le panel réfléchira sur le phénomène du piratage audiovisuel et ses conséquences, le cadre juridique et les droits des créateurs audiovisuels dans le contexte burkinabè, les mécanismes financiers à même de soutenir les industries culturelles audiovisuelles. C’est autant de sous-thèmes qui permettront sans doute aux participants de dégager un état des lieux et d’ébaucher des perspectives.
Pour le Parrain, une synergie d’action est indispensable pour y venir à bout du phénomène ” il est nécessaire que tous les acteurs des industries culturelles et de l’audiovisuel au Burkina Faso, tous ensemble nous puissions démontrer notre volonté, notre engagement à protéger nos créations pour une économie saine et productrice d’emploi sécurisée et viable. De l’écriture à la souscription en passant par la production, il est important que tous les acteurs vivent de leur technicité, de leur production et de leur art”, a soutenu Remis Fulgence DANDJINOU.
Convergence tombe donc à point en ce sens qu’il vient combler ainsi un vide dans la lutte contre le piratage. C’est du moins l’avis de Béatrice DAMIBA, Présidente de l’Association Convergence.
“Avec mon expérience dans le secteur de l’audiovisuel et de la régulation, je me suis rendue compte qu’il y avait un vide à combler à savoir s’organiser pour lutter contre le piratage. L’objectif est de protéger la création dans le secteur de l’audiovisuel, la musique, le cinéma et la télévision. C’est pour cela que nous avons créé Convergence.
Tous ceux qui évoluent dans le secteur, dont les producteurs, les réalisateurs et éditeurs de télé etc… Convergence existe pour eux, pour les accompagner, les soutenir dans leur combat et les à aider trouver ensemble des solutions à leurs difficultés, aux entraves que nous savons très nombreuses et qui gênent l’épanouissement pour la prospérité du secteur de l’audiovisuel “, a précisé Beatrice DAMIBA. Afin de jouer pleinement sa partition qui est de lutter contre le piratage audiovisuel, l’Association convergence se donne pour mission de :
– Faire connaître et promouvoir la contribution de la création audio-visuelle,
– Défendre et protéger les intérêts économiques des créateurs,
– Encourager la mise en place d’un environnement législatif et réglementaire favorable à la
postérité du secteur audiovisuel,
– Favoriser une offre audiovisuelle de qualité aux consommateurs,
– Mener des études en vue de mettre en relief les impacts des actions engagées.
En rappel, “CONVERGENCE” est une jeune Association créée en 2015 et présidée par Béatrice DAMIBA avec pour objectif, la promotion des industries culturelles de l’audio-visuel en Afrique.
Aussi, est-elle ouverte à tous ceux qui désirent être membres actifs de la protection des œuvres audiovisuelles en Afrique.
Patrick COULIDIATY
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