Burkina: Colloque sur le rôle de la chefferie traditionnelle, coutumière dans le contexte de crise sécuritaire

Burkina: Colloque sur le rôle de la chefferie traditionnelle, coutumière dans le contexte de crise sécuritaire

La section littérature orale du Laboratoire Langues, discours et pratiques artistiques (LADIPA) tient  un colloque sur le rôle de la chefferie traditionnelle et  coutumière dans le contexte d’insécurité que traverse le Burkina Faso.  La cérémonie d’ouverture du colloque a eu lieu ce 05 décembre 2022  à l’Université Joseph Ki-ZERBO en présence de quelques chefs traditionnels, coutumiers et des enseignants chercheurs.

La paix et la cohésion sociale au Burkina Faso préoccupent les enseignants chercheurs de l’Université Joseph Ki-ZERBO et particulièrement, la section Littérature Orale.  A cet effet, un colloque s’est ouvert ce 5 décembre 2022  avec pour thème, «  chefferie traditionnelle et  coutumière et cohésion sociale dans un contexte d’insécurité ».



Trois allocutions  ont été prononcées dont entre autres, celle du Président du Comité d’organisation  le Dr. Moumouni ZOUNGRANA.  Plantant le décor triste de la crise socio politique qui secoue le Burkina depuis des années, le Dr. Zoungrana pointe du doigt  l’insécurité. « Ces crises ont désorganisé dans beaucoup de cas nos modèles communautaires et a mis à rude épreuve nos légendaires  traditions du vivre ensemble », a déclaré le président du Comité d’organisation. C’est pourquoi a-t-il ajouté « Il faut interroger nos  ressorts traditionnels pour contribuer à  trouver des réponses structurantes et durables  aux différentes crises qui parcourent nos sociétés ».

L’ouverture du  colloque n’a pas été seulement que discours mais également l’occasion de fustiger par des mots  les maux actuels  qui minent le Burkina. Ainsi, l’artiste slameur bilingue Innoussa BAGAYAN par des vers poignants a dépeint le contexte d’insécurité

Revenant toujours à Moumouni ZOUNGRANA, Maître de conférence en littérature orale  à l’Université Joseph KI-ZERBO et par ailleurs Président du Comité d’organisation, la solution ne viendra de nulle part, mais des burkinabè eux-mêmes. Et la mission du chercheur, c’est de contribuer au côté de la société à trouver des solutions. « c’est lorsque la société est en difficulté que  les chercheurs rentrent en laboratoire, qu’ils réfléchissent, qu’ils examinent le problème, trouver les causes, trouver comment la chose se manifeste et naturellement chercher les solutions ». vidéo.

Le colloque qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre 2022 sera animé dès cette première journée par le professeur Albert OUEDRAOGO.

Elyse Lèform DENE (Stagiaire)

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