Les acteurs des pays bénéficiaires du programme d’Appui au Renforcement des Politiques et Industries Culturelles (ARPIC) se sont réunis à Ouagadougou, le 07 juin 2016, pour faire l’évaluation de la phase pilote du programme. Le programme ARPIC, financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a eu pour objectif le renforcement des capacités des pays bénéficiaires et la mise en place des politiques et industries culturelles au centre du développement économique et social.
Après quatre années de phase pilote, il est temps d’opérer une halte pour faire le bilan du programme d’Appui au Renforcement des Politiques et Industries Culturelles (ARPIC). Et c’est chose faite depuis ce mardi 07 juin 2016. C’est Ouagadougou dans la capitale burkinabè que s’est tenue la rencontre d’évaluation regroupant les coordonnateurs du programme venus de différents pays. Lancé en 2012 le programme ARPIC est soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) représentée pour la circonstance par Youma Fall, Directrice de la langue française à l’OIF. Pour elle, il faut marquer une pause pour mesurer les acquis et réorienter éventuellement le programme ARPIC “On est là aujourd’hui pour un temps de pause, pour faire une réelle introspection, pour voir les acquis, les impacts et les effets de ce programme. Nous voulons voir aussi dans quelle mesure améliorer et éventuellement réorienter le programme ARPIC », s’est exprimée Youma Fall.
Le programme ARPIC intervient principalement dans les secteurs du cinéma, de la musique et des arts du spectacle. Et de l’avis de certains participants, se prononçant avant même les résultats des travaux, la phase pilote du programme est une réussite.
Ce sentiment est partagé par Tahirou Barry, ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. « Les différents bilans dressés au terme des quatre années d’exécution donnent des résultats globalement satisfaisants. En guise d’illustration, l’Assemblée Générale des projets et programmes du Burkina Faso a classé le programme ARPIC dans la catégorie des projets verts, c’est-à-dire ceux qui sont susceptibles d’atteindre leurs objectifs » dixit le responsable du département de la Culture.
La rencontre bilan marque la fin de la phase pilote du programme et les participants entretiennent l’espoir qu’au sortir des travaux, des jalons seront posés en vue de la pérennisation des acquis engrangés par les différents pays bénéficiaires. En rappel, les pays bénéficiaires du programme sont le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal et le Gabon.
Abou-bakr
