Le staff du Dan’Fani Fashion Week était face à la presse ce 19 avril 2017 au siège du Centre de développement chorégraphique la termitière (CDC ) pour un point de presse sur la deuxième édition du DAN’FANI FASHION WEEK tenue du 25 mars au 1er avril 2017 . C’est l’une des rares fois qu’un évènementiel accepte tenir une rencontre de ce genre en fin d’activités. L’occasion a été donnée à Marguerite DOUANIO et à son équipe d’ébaucher les grandes lignes et les perspectives de l’édition 2018.
Pour la circonstance, elle était assistée de François Premier, styliste modéliste burkinabé, Désiré Maurice OUEDRAOGO de l’Association Afrique authentique et Ibrahim OUEDRAOGO, artisan spécialiste de la teinture. En tant que cadre de promotion, d’expression et de visibilité du savoir-faire africain, le DAN FANI FASHION 2017 se voulait cette année un cadre de formation pour les jeunes stylistes d’où l’intérêt pour les conférenciers d’ insister sur les aspects formation qui étaient véritablement l’innovation majeure à cette édition.
“En termes de bilan, on peut dire que cette année, le DAN FASHION WEEK a non seulement confirmé la nécessité pour les africains d’affirmer une fois de plus leur identité à travers les tissus traditionnels mais a été aussi un pacte avec tous les acteurs de la filière coton” s’est réjouie marguerite DOUANIO, la promotrice de l’évènement.
Au total, 40 stands sur 50 initialement prévus ont été dressés et opérationnels sur l’aire du Musée national avec des participants de près de 20 pays dont notamment le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Rwanda, le ZIMBABWE et le Kenya. Se tenant dans un contexte concurrentiel international pour la conquête du marché africain le DAN’FANI FASHION WEEK, selon sa promotrice a réalisé plusieurs activités telles que des expositions et des formations. Grâce au programme coton ACP /UE, le salon a connu la participation de grands designers et des grands acteurs de la filière coton qui a permis au jeunes de se former en teinture, en tissage et en design-créativité.
Pour Maurice Désiré OUEDRAOGO, Coordonnateur du volet formation ” c’est un devoir de redevabilité de rendre compte de ce qui a été fait”. Sur le plan justement de la formation en design et de la créativité, il a dressé le tableau suivant :
69 personnes ont bénéficié de l’expertise de 07 intervenants dont François Ier du Burkina Faso.
16 personnes pour le Tissage (sur le métier à tisser à 4 pédales)
29 artisans ont été initiés en teinture naturelle.
L’objectif selon Maurice Désiré OUEDRAOGO 
“est de faire en sorte que les artisans burkinabé puissent se faire des revenus, avoir des emplois stables et durables”
Quant à François 1er qui a assuré la formation en design et en créativité, ” le salon DAN ‘FASHION WEEK a permis de nombreux contacts et d’échanges professionnels “ . L’autre aspect innovant de de ce salon, était l’organisation des défilés de mode thématiques. “Cette année, on a organisé des défilés de mode avec des thèmes liés au coton, les couleurs étaient bien sélectionnés” a déclaré François 1er. Pour terminer, François 1er a souhaité que le DAN’FANI FASHION WEEK privilégie une communication spécifique en matière de mode ” car la mode a aussi une communication bien spécifique ” a dit le directeur artistique du festival.
“C’est un bilan très satisfaisant” nous a encore confié Ibrahim OUEDRAOGO, le coordonnateur des artisans. En effet selon Ibrahim OUEDRAOGO, à travers des fiches d’enquêtes, le comité d’organisation a constaté un chiffre d’affaires de trois à cinq millions en moyenne réalisé par chaque artisan.
L’équipe du DAN ‘FANI FASHION WEEK n’a pas manqué de remercier tous les partenaires et la presse qui, en dépit de la conjoncture économique ont tenu à relever le défi.
Rendez-vous donc en 2018 pour la 3ème édition avec pour activité innovante, la formation des journalistes dans le domaine de la mode.
P.K
