Fespaco 2021 : Le regret de Daniel Kolo SANOU

Fespaco 2021 : Le regret de Daniel Kolo SANOU

Kolo Daniel SANOU est un réalisateur burkinabè qui n’est plus à présenter. Il débute ses études cinématographiques dans les années 76 et c’est véritablement en 79-80 que ce vétéran du cinéma a vu sa carrière porter ses premiers fruits.  Avec  » Béogo-naaba  » son premier court métrage primé au FESPACO 1979, Kolo Daniel SANOU franchit ainsi la porte de la cour des « Grands ». Il figure aujourd’hui parmi les doyens du cinéma burkinabè avec un long palmarès cinématographique à son actif.

Bien que les nouvelles autorités du Fespaco communiquent très peu sur l’évènement, Sanou KOLO se réjouit tout de même du dynamisme de la Ministre en charge de la culture qui se bat pour que se tienne la biennale de l’image et du SON.  » Tenir  déjà l’édition, c’est le plus important », a souligné SANOU KOLO

Pour la 27 ème édition du Fespaco, Daniel Kolo SANOU annonce un nouveau film intitulé «  Ta-Kami  » (les braises en langue Dioula), une idée inspirée du film « Tasuma » qu’il a réalisé en 2005.



L’homme qui ne nourrit pas d’ambitions particulières se réjouit que son film figure dans la sélection officielle du FESPACO 2021. Il regrette toutefois que son projet n’ait pas bénéficié de soutien financier de l’Etat burkinabè. Très remonté par cette absence de soutien financier aux réalisateurs burkinabè comme il en a été en 2019, le réalisateur de TASUMA souhaite que le Burkina s’inspire de l’exemple des pays comme le Sénégal,  la Côte d’Ivoire et le Mali où les créateurs sont bien traités en termes de soutiens financiers. Et c’est là que commencent les attentes de notre invité qui note pour sa part, une nette régression de l’aide de l’Etat au cinéma. Vidéo ci-dessus.

Synthèse de la rédaction

Savoir + sur ce réalisateur

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