Institut Imagine :  Fin de l'Atelier de réflexion sur la formation

Institut Imagine :  Fin de l'Atelier de réflexion sur la formation

A quelques jours de la tenue du Fespaco 2023, des professionnels du cinéma, étudiants et personnel d’administration étaient en atelier de réflexion à l’Institut Imagine de Ouagadougou. Durant 48h d’échanges du 22 au 23 février 2023, les participants ont  dégagé des pistes en vue d’apporter une plus value à la formation. 

En fin d’atelier ce 23 février2023, l’heure était à la phase de restitution des travaux en commission modérée par Gaston, KABORE et le Directeur de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son/ Studio Ecole (ISIS/SE). Les participants à travers ainsi les rapporteurs de chaque commission  ont eu droit à la lecture des différents rapports portant sur quatre thématiques dont notamment, la structuration de la formation, de la profession, sur l’éducation et sur l’intelligence artificielle.



Pour le Directeur Général de l’ISIS, le Docteur Frédéric KABORE, ces échanges étaient nécessaires pour explorer quelques pistes de solutions à la problématique de la formation qui jusque-là reste élitiste.

 » Le  Burkina Faso a toujours été ce pays aux ressources limités mais qui offre par les idées, sa volonté et par ses autorités, des opportunités de développement du Cinéma africain. Or nous savons que la formation a toujours été la cheville ouvrière de tout développement. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il était bon de nous réunir pour poser les petites bases de la réflexion sur la formation qui doit révolutionner la profession et permettre très rapidement une véritable industrialisation de notre cinématographie qui depuis toujours peine à décoller de son statut informel », a déclaré  le DG de l’ISIS/SE

Pour Gaston KABORE, le Directeur de l’Institut Imagine et initiateur de l’atelier de réflexion, le cinéma burkinabè a besoin de se  remettre perpétuellement en cause pour mieux se professionnaliser et grandir. Il s’est réjoui particulièrement des échanges qui sont déroulés entre acteurs d’un même domaine d’activité qu’est le cinéma. « J’ai été content que plusieurs générations se rencontrent, enseignants, étudiants, stagiaires et formateurs pour partager ce qu’ils ont en commun et  voir comment entretenir leur passion », a souligné Gaston KABORE.

Si pour certains participants, l’atelier a été une occasion de renforcement de capacité,  pour Foguitina Atchimba Marie Viviane étudiante  à l’ISIS/SE, la rencontre a été une découverte et un réel apprentissage.

Foguitina Atchimba Marie Viviane : Étudiante à L’ISIS

 » J’ai beaucoup appris pendant ces deux jours d’atelier dans le domaine du cinéma. L’atelier a permis d’élucider certaines difficultés liées à la formation. Je repars donc avec la certitude que le cinéma burkinabè a une force. L’atelier a été pour moi une belle opportunité et un privilège de rencontrer Gaston KABORE que je ne connaissais pas. C’est ma première fois de l’entendre parler de son histoire avec le cinéma, ce qu’il a fait pour le cinéma et ses perspectives aussi », nous a-t-elle confié. (vidéo)

Et le réalisateur Lambert BOUDA de poursuivre en évoquant ce qui a constitué l’objet de réflexion de sa commission.  » Nous avons mis un point d’honneur sur les conditions d’amélioration de la  formation pour voir comment professionnaliser les métiers de cinéma à travers l’octroi des cartes professionnelles, la création des entreprises et évoluer vers des structures et autres associations faîtières » . (vidéo)

Avant de se séparer, les participants  se sont  retrouvés en assemblée générale et immortalisé cette rencontre par une photo de famille.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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